Alexis Deschênes représentera le PQ dans Trois-Rivières

Alexis Deschênes sera candidat pour le Parti Québécois dans Trois-Rivières aux prochaines élections. C’est ce que l’exécutif du parti a annoncé cet avant-midi.

«Ça fait partie de moi depuis toujours, mais aujourd’hui, je sers la main de mon destin et je fais le saut en politique», a lancé d’entrée de jeu celui qui a œuvré 12 ans en journalisme. Je veux faire de la politique pour l’indépendance du Québec et pour le développement des régions.»

Originaire de la Gaspésie, M. Deschênes a mis de côté sa carrière journalistique en 2010 pour se consacrer à ses études en droit à l’Université Laval. Il est actuellement avocat-plaideur pour le Procureur général du Québec.

Bien qu’il ne soit pas originaire de la région, Alexis Deschênes assure connaître les réalités et les enjeux des Trifluviens. «J’ai toujours eu un attachement pour le sort des régions du Québec, dit-il. Je suis très fier qu’on m’ait choisi pour représenter le Parti Québécois malgré le fait que je ne vienne pas du comté.»

«Je promets de tout faire pour être à la hauteur de la confiance qu’on m’accorde, poursuit-il. Je viens de la Gaspésie et je sais ce que sont les réalités des régions. Je comprends très bien ce que c’est. Je ne me sens pas parachuté dans le comté parce que j’ai été choisi et ça ne m’a pas été imposé.»

Priorité création d’emplois

La création d’emplois. Telle est la priorité pour Trois-Rivières aux yeux du futur candidat.

«Je sais que tout n’est pas rose. Il y a des défis comme le taux de chômage. Mais, en même temps, le Fonds de diversification économique est une belle opportunité pour contrer ce problème. Un autre défi sera de composer avec le vieillissement de la population afin d’accompagner adéquatement les personnes âgées.»

S’il est élu aux prochaines élections, Alexis Deschênes entend également mettre de l’avant la question de la souveraineté. «Dans le premier mandat, pour moi et pour le Parti Québécois, ce sera de faire une consultation pour ranimer le dialogue sur la question de la souveraineté, mentionne le futur candidat. C’est un aspect du travail qui m’emballe beaucoup parce que j’y crois ardemment.»