Adis Simidzija veut proposer une alternative «de gauche»

POLITIQUE. Dans un désir de «rehausser le débat» et de proposer une «alternative de gauche» aux électeurs lors des prochaines élections municipales à Trois-Rivières, Adis Simidzija a décidé, après mûre réflexion, de se lancer dans la course à la mairie.

Il s’agit d’un premier opposant officiel au maire actuel Yves Lévesque pour ces élections qui se tiendront à l’automne 2017. Voyant qu’aucun autre candidat ne semblait se manifester officiellement, il tenait à ce que le maire actuel ait au moins un concurrent.

«Je désire me poser comme un vrai candidat de gauche. Une alternative hostile à l’élite politique sans tomber dans le populisme sexiste, raciste et crasse qui caractérise les Rambo Gauthier de ce monde», a-t-il indiqué.

L’auteur, poète, travailleur de rue et étudiant à la maîtrise en littérature à l’Université du Québec à Trois-Rivières s’est fait connaître dans la région notamment par le biais de son organisme «Des livres et des réfugiés», qui soutient les réfugiés dans leur intégration à l’école. Lui-même réfugié de la guerre de Bosnie-Herzégovine, il est arrivé à Trois-Rivières en 1998 à l’âge de 10 ans.

Il dit souhaiter amener sur la place publique des enjeux plus humains que les investissements dans les infrastructures, «comme ceux que je défends depuis toujours: le droits des travailleuses/travailleurs, l’intégration de personnes immigrantes, les personnes marginalisées, le droit au logement et la culture».

Il croit que sa formation en sociologie et ses différentes implications sont des atouts pour la ville.

«Parce que ceux et celles qui suivent la politique municipale trifluvienne savent à quel point ça ne vole pas haut en ce moment avec le maire Yves Lévesque», ajoute-t-il.

Il s’agit de sa première expérience en politique municipale. «Je ne voulais pas me présenter comme conseiller pour ne pas avoir un rôle de second plan.»