Acheter un livre et aider les gens vivant en situation d’itinérance

Une nouvelle tradition voit le jour à la librairie l’Exèdre de Trois-Rivières pour la prochaine année. La librairie s’engage à redonner 10% des profits des ventes effectuées à la caisse le 10e jour de chaque mois.

« L’exclusion sociale, la pauvreté et l’itinérance sont des réalités que nous côtoyons au quotidien et qui nous touchent beaucoup, mentionnent les trois copropriétaires de l’Exèdre, Audrey Martel, Benoit Fréchette, Eliane Ste-Marie, dans un communiqué de presse. Les portes de la librairie l’Exèdre étant ouvertes à tous, nous sommes à même de constater que la lecture intéresse les gens de toutes origines sociales et contribue à donner du sens à l’existence. »

Pour l’Exèdre, les livres sont un besoin de base. C’est ce qui a motivé l’équipe à démarrer ce partenariat avec Point de Rue. D’ailleurs, une boîte de livres neufs a été offerte à l’organisme qui vient en aide aux personnes vivant en situation d’itinérance pour constituer une bibliothèque dans la halte-douceur.

Une boîte servant à recueillir les dons en argent sera présente en permanence à la librairie pour inviter les gens à être généreux tous les jours et pas seulement le 10 de chaque mois.

« Le cœur de ce projet vise donc à sensibiliser nos concitoyens à la réalité de l’itinérance et à la contribution que nous pouvons faire puisque chaque petit geste peut faire une grande différence. Par ce partenariat, l’Exèdre espère bien sûr amasser des dons pour l’organisme, mais compte également offrir de la visibilité tant à Point de Rue qu’à tous les citoyens sensibles et généreux qui démontrent des gestes de bienveillance à l’égard des personnes les plus vulnérables de notre communauté », complète le trio de propriétaires.

« Donner un livre, c’est aussi stimuler la santé intellectuelle, c’est lui donner accès à une passion, à une forme d’expression, de se rencontrer au travers un auteur ou une autrice. C’est la reconnaissance que comme pour tous les humains, nous avons le devoir de nourrir nos âmes et nos cœurs, pas uniquement notre corps », renchérit Philippe Malchelosse, directeur général de Point de Rue. (M.E.B.A.)