Absolution conditionnelle pour un enseignant de Nicolet

Un enseignant de l’école secondaire Jean-Nicolet, Gaston Richard, a bénéficié d’une absolution conditionnelle pour une accusation d’agression sexuelle commise entre le 17 et le 18 mai 2015.

Il devra se soumettre à une probation d’un an et réaliser 40 heures de travaux communautaires. En plus, il sera inscrit au registre des délinquants sexuels pour une durée de 10 ans et il devra fournir son ADN au poste de police de Nicolet.

En effet, le 4 avril dernier, M. Richard a plaidé coupable à une accusation d’agression sexuelle sur une personne d’âge majeure sur déclaration sommaire. C’est lors d’une soirée dans un établissement à Nicolet qu’il aurait entendu une conversation entre la serveuse et la victime disant que cette dernière avait perdu la garde de ses enfants.

Se qualifiant «d’aidant naturel», l’homme de 57 ans l’aurait invitée à son domicile, afin de l’aider dans ses démarches, soutenant qu’il lui était arrivé à quelques reprises de soutenir des causes en cette matière. Selon le juge, il a profité de la vulnérabilité de sa victime pour se livrer à des attouchements sexuels.

C’est à la suite de rencontres avec un psychologue que la victime a décidé de porter plainte par peur qu’il y ait d’autres victimes.

Le juge a insisté sur les facteurs atténuants de la cause: aucun antécédent judiciaire, 30 années de travail, implication sociale et le fait qu’une condamnation plus imposante aurait beaucoup d’impact sur la vie de l’accusé.

L’homme qui s’est défendu seul au Palais de justice de Trois-Rivières le 27 avril est toujours suspendu de ses fonctions à l’École secondaire Jean-Nicolet.