80 nouvelles places au CPE Le cheval sautoir à l’automne 2024

Des travaux de 4,4 millions de dollars s’amorcent en vue de construire une nouvelle installation sur la rue de Tonnancour dans le quartier Sainte-Cécile à Trois-Rivières. Des 80 places à venir 30 sont réservés à des poupons ce qui contribuera à répondre à une demande croissante.

Le chantier est officiellement lancé, un peu plus de trois ans après l’obtention du permis du ministère de la Famille. Des délais ont été occasionnés par la conception des plans, notamment.

« La complexité est beaucoup avec la bureaucratie, avec le ministère, confie la directrice générale du CPE Le cheval sautoir, Nathalie Hébert. Pour l’autorisation des plans, des budgets, ils tiennent les rênes très serré. Il a fallu qu’on recommence les plans de nombreuses fois. »

80 places sont offertes dans les installations actuelles sur la rue Hart. Avec la nouvelle construction, 80 s’ajouteront, dont 30 destinées aux poupons. 20 autres places réservées aux poupons viendront compléter le projet de l’ancien monastère des Ursulines installé temporairement au Collège Marie-de-l’Incarnation et qui accueille 24 enfants depuis août dernier.

D’ici septembre 2024, une vingtaine d’emplois seront créés. Il s’agit d’un défi bien réel pour les administrateurs en cette période de pénurie de main d’œuvre. Le CPE prendra part à une mission de recrutement international à Paris en décembre avec la Société de développement économique de Drummondville.

« L’enjeu est beaucoup sur la main d’œuvre, indique Nathalie Hébert. Ça fait un an qu’on engage tranquillement des gens dans l’équipe et on les forme dans l’optique d’avoir notre monde, mais il nous manque encore 25 personnes dans le projet, d’où l’idée d’aller recruter en mission internationale. On va y aller pour notre première fois mais ce sera pas notre dernière. »

Le CPE fait partie de la vie du quartier depuis plus de 40 ans. Son agrandissement s’inscrit dans une démarche de revitalisation des premiers quartiers.

« Le fait d’agrandir le CPE, c’est un signe d’inclusion pour nos familles, souligne le maire de Trois-Rivières, Jean Lamarche, qui a passé toute sa jeunesse sur la rue de Tonnancour. On veut que les gens viennent s’établir ici, on veut qu’ils viennent y grandir. »

« On est content pour la revitalisation des quartiers, mais notre cœur était troublé de démolir des maisons qui en étaient rendues là, ajoute la directrice générale. Il y avait beaucoup d’histoires humaines autour de ça. On est reconnaissant de la compréhension. Les gens sont fiers de pouvoir laisser la place à un projet comme celui-là. »