41 250 $ pour le clocher nord de l’église Sainte-Anne

SAINTE-ANNE-DE-LA-PÉRADE. La fin des travaux de restauration des clochers de l’église de Sainte-Anne-de-la-Pérade a bientôt sonné. Le gouvernement du Québec a octroyé, lundi, une aide financière de 41 250 $ pour clore ce chapitre. En tout, près d’un demi-million de dollars aura été nécessaire afin de sécuriser les plus hauts sommets du monument.

Cette saga a commencé en 2014 alors qu’en changeant une simple ampoule, un électricien a constaté que des planches de bois se détachaient du toit de l’enceinte religieuse. Après inspection, le verdit du médecin est tombée : la charpente rongée par la pourriture menaçait de s’effondrer.

L’église a été forcée de fermer ses portes et des travaux d’urgences ont rapidement été entrepris. Là aussi, le gouvernement avait apporté un coup de pouce financier. Aujourd’hui, le côté sud est comme neuf. C’est désormais au tour du clocher nord d’être raccommodé. 

« Dans ce cas-ci, la réfection vise avant tout à sécuriser les lieux afin qu’ils soient conformes », a indiqué le marguillier responsable du projet, Robert Prévost. Aucune date n’a encore été officiellement fixée pour le début des travaux. Dans le meilleur des mondes, le chantier pourrait se mettre en branle dès cet automne.

Le coût de la dernière phase de restauration de la toiture a été évalué à 55 000 $. La subvention accordée par le gouvernement du Québec couvrira donc 75 % de la facture des réparations. Le montant provient de l’enveloppe 2017-2018 dédiée au programme d’aide à la restauration du patrimoine à caractère religieux du Québec.

En tout, pour les deux clochers, ainsi que la réfection de la toiture, M. Prévost estime l’investissement à près de 425 000 $.

Après les clochers, la façade

« C’est terminé en ce qui concerne le toit, mais il reste encore beaucoup de travaux à faire ici. Le carnet de santé de l’église fait état de projets de restaurations d’un demi-million de dollars », a révélé du même coup la Fabrique de la paroisse de Sainte-Anne-de-la-Pérade, lundi.

Pendant que tous les yeux étaient rivés sur les plus hauts sommets de l’église, une autre tuile est tombée. En effet, l’usure du temps semble avoir laissé des traces sur le revêtement extérieur de l’enceinte. La pierre de la façade s’effrite et nécessitera à son tour des soins.

La présidente du conseil de la fabrique, Marie-France Rivard, a rappelé la nécessité de ces travaux non seulement pour les paroissiens, mais aussi pour toute la communauté.

« Pour de nombreux citoyens et citoyennes, l’église revêt une grande importante. Elle fait partie du paysage de notre municipalité depuis de nombreuses générations et elle fait notre fierté. Des gens de partout font escale pour la voir de plus près », a déclaré M. Rivard. 

Afin de conserver ce monument qui a plus 162 ans, il faut le chouchouter, a-t-elle enchaîné.

À noter qu’un peu plus tôt en matinée, lundi, le député de Champlain Pierre Michel Auger était à Saint-Maurice pour annoncer qu’une somme de 273 759 $, toujours en provenance de la même enveloppe, a été octroyée à la reconstruction des fondations de l’église du coin.