20 000 visiteurs en quelques semaines

SAINTE-ANNE-DE-LA-PÉRADE. Situé sur la route touristique le Chemin du Roy, le Verger Barry de Sainte-Anne-de-la-Pérade accueille chaque année 20 000 personnes d’août à octobre. 

Les propriétaires, Benoit Barry et Monique Landry, possèdent quelque 3300 pommiers sur une superficie de 10 hectares. Ils sont la sixième génération à cultiver cette terre, qui a été achetée par un Barry au début des années 1800.

«C’était de l’agriculture traditionnelle à l’époque, indique Benoit Barry. Le verger en tant que tel, ça fait plus d’une centaine d’années qu’il existe. C’est mon grand-père Olivier Barry qui a planté des pommiers vers 1915. C’était beaucoup plus petit dans le temps. Mes parents, René et Thérèse, ont racheté ça et, par la suite, j’ai racheté en 1994.»

Depuis, les propriétaires misent sur l’agrotourisme. L’autocueillette et les produits faits maison font la réputation de l’entreprise. «La majorité de notre clientèle sont des gens de la région de la Mauricie et de la région de Portneuf, mentionne Mme Landry. On reçoit aussi des gens de partout au Québec. On a beaucoup de jeunes familles et de personnes retraitées. On reçoit aussi des touristes européens et chinois. Dernièrement, des nouveaux arrivants étaient de passage pour découvrir la culture québécoise.»

Plusieurs clients font même le détour jusqu’à Sainte-Anne-de-la-Pérade pour les produits maison tels que la gelée de fleurs de pruniers, le vinaigre et le sirop. «Faire des produits nous permet de limiter les pertes et aussi d’améliorer l’offre pour les gens qui viennent à l’autocueillette», explique Mme Landry.

Les familles peuvent également profiter d’un terrain de jeux, d’une aire de pique-nique et d’une mini-ferme.

Un horaire chargé

Les propriétaires du Verger Barry ne chôment pas. De février à avril, ils parcourent le verger pour tailler les pommiers. Au mois de mai arrive l’entretien du terrain avant la période la plus achalandée de l’année, l’automne. Benoit Barry et Monique Landry s’occupent de tout eux-mêmes et emploient quelques personnes à l’automne.