Nissan considère le Canada pour investir dans sa chaîne d’approvisionnement

•    Nissan considère le Canada pour de futurs investissements dans sa chaîne d’approvisionnement pour ses VÉ.

•    En gros, la compagnie souhaite être plus autonomie et réduire les distances entre ses usines et ses composantes.

•    Nissan compte sur l’Ariya et la LEAF comme solutions électriques, mais plusieurs autres modèles sont attendus.

Les problèmes vécus depuis un peu plus d’une année avec la chaîne d’approvisionnement ont fait réaliser une chose aux constructeurs ; qu’on n’était jamais si bien servi que par soi-même ! Conséquemment, plusieurs sont à la recherche de solutions afin d’être plus autosuffisants. 

Dans les considérations, il y a aussi des questions d’ordre géographiques. Plus ce dont on a besoin est près, plus il est facile de garder un contrôle sur les opérations. 

Au congrès du groupe Automotive News Canada 2023 qui s’est tenu à Toronto dans le cadre des activités du Salon de l’auto qui était de retour cette année, Jérémie Papin, le président de Nissan pour les Amériques, a déclaré que la compagnie envisageait d’investir au Canada dans sa chaîne d’approvisionnement pour véhicules électriques.  

Nissan - quartier général

C’est bien sûr le site Automotive News qui rapporte cette nouvelle. 

« Le Canada est le cinquième marché en importance de Nissan, et nous sommes pleinement engagés envers le pays », a mentionné Jérémie Papin lors de l’allocution qu’il a livrée à Toronto. « Nous avons de nombreuses options si nous cherchons à régionaliser la chaîne d’approvisionnement et le Canada est un bon endroit pour assembler des blocs de batteries et aussi pour s’approvisionner en matériaux. »

Il a également mentionné ceci en tenant compte des considérations géographiques. 

« Nous avons mieux réussi à dupliquer notre approvisionnement en matériaux qui est maintenant plus près de l’endroit où nous produisons, ce qui se traduit par une chaîne d’approvisionnement plus stable. » 

Il a ajouté que le Canada « avait beaucoup à offrir lorsque nous examinons comment construire cette chaîne d’approvisionnement et comment s’impliquer. »

Au cours de la dernière année, l’Ontario et le Québec ont attiré des milliards d’investissements dans les véhicules électriques.

On se souviendra que Stellantis et LG Energy Solution ont présenté l’année dernière des plans pour construire une usine de batteries de cinq milliards à Windsor, en Ontario. De son côté, Volkswagen a choisi le Canada comme site possible pour sa première usine de batteries en Amérique du Nord. 

À Bécancour, au Québec, une usine de fabrication de cathodes de 500 millions de dollars est en cours de construction dans le cadre d’un partenariat entre General Motors (GM) et Posco Chemical. La nouvelle installation fournira des batteries qui seront utilisées dans les futurs véhicules électriques de GM.

« Nous avons trois usines d’assemblage de véhicules au Mexique et deux aux États-Unis », a mentionné Jérémie Papin. « Si je fais une projection sur cinq à six ans, je ne vois pas la nécessité d’une autre usine, mais il existe d’autres moyens de se développer abondamment au Canada et ailleurs. »

Surtout si l’on considère que l’offre électrique de Nissan ne se composera pas uniquement de la LEAF et de l’Ariya dans quelques années. Beaucoup plus de modèles seront au menu. 

Contenu original de auto123.