Vision Zéro, élection à la mairie et bisbille

Vision Zéro: des consultations les 16 et 23 février

Tous les résidents de la ville de Trois-Rivières recevront une invitation à participer aux consultations en lien avec la mise en place de Vision Zéro. Une première consultation se fera le 16 février dans le secteur Est, au centre communautaire des Ormeaux, tandis que la seconde aura lieu le 23 février à la Bâtisse industrielle.

Des organismes ont été interpellés, tant des paliers de gouvernement provincial et municipal, pour participer à ces consultations.

Sur place, on retrouvera une zone de kiosques où chaque instance pourra partager son point de vue, sa vision de la sécurité routière et différentes informations sur Vision Zéro. Il y aura également des tables thématiques de discussion où les gens pourront échanger. Les thématiques précises  sont cependant encore à déterminer.

Pour prendre part aux discussions, les personnes intéressées devront s’inscrire au plus tard 3 jours avant chaque journée de consultations, de deux façons : en ligne à visionzero.v3r.net ou par téléphone au 311. Ce processus d’inscription, préalable et obligatoire, a été instauré dans une volonté de faciliter le déroulement des activités et de préciser les ressources nécessaires à l’organisation.

Les citoyens qui participeront pourront aussi laisser des commentaires sur place. Un service de garde sera aussi offert à chacun des deux lieux de consultation.

Un budget de 50 000$ est réservé à la tenue de ces deux consultations.

Bisbille en séance de travail

Réunis en séance de travail avant la séance publique du conseil municipal, les conseillers ont levé le ton lorsqu’une intervention du conseiller Daniel Cournoyer sur les ondes du 106,9 FM a divisé a été mentionnée.

C’est la conseillère Mariannick Mercure qui s’est dite «choquée et déçue» par les propos de son collègue qui soutenait que le conseil municipal remet en question le travail des cadres et que l’expertise des fonctionnaires n’est pas prise en compte. Mme Mercure a qualifié les propos cités durant l’entrevue de «mensongers, voire diffamatoires pour défendre ses intérêts personnels». «Ça contribue au climat malsain qui était dénoncé», a-t-elle ajouté.

La mairesse suppléante Ginette Bellemare s’est aussi désolée de la réaction de M. Cournoyer à la refonte du conseil exécutif. Elle a invité son confrère à travailler avec l’ensemble du conseil, tout en réitérant la confiance des élus envers les fonctionnaires municipaux.

De son côté, Valérie Renaud-Martin, conseillère du district des Carrefours, s’est portée à la défense de Daniel Cournoyer, précisant qu’elle éprouvait un malaise dans la façon dont Mme Mercure avait décidé de dénoncer la situation. «J’entends que Daniel Cournoyer est le seul à contribuer à un climat malsain. Je pense que de régler ça de cette façon n’arrange pas les choses. Le respect, c’est aussi dans le dos que ça se passe…», a-t-elle laissé entendre.

«Je veux qu’on commence l’année dans le respect de tous», a conclu Mme Bellemare.

Lettre de démission d’Yves Lévesque

La greffière a fait la lecture de la lettre de démission d’Yves Lévesque à titre de maire de Trois-Rivières. Dans cette lettre, il remercie la population trifluvienne pour sa confiance accordée ces 24 dernières années. «Je suis fier du succès dans notre ville et des réalisations que nous avons faites», indique-t-il.

«Nous ne pouvions passer sous silence l’incroyable travail accompli par Yves Lévesque à titre de maire de Trois-Rivières. Sous sa direction, notre ville a connu un essor remarquable dont les impacts positifs n’ont pas fini de se faire sentir», a réagi la mairesse suppléante, Ginette Bellemare.

La date des élections partielles pour la mairie de Trois-Rivières sera annoncée d’ici 30 jours.

Déclaration d’urgence climatique: les élèves auront des réponses

Vingt-cinq élèves représentant plusieurs écoles secondaires, ainsi que le Séminaire St-Joseph et l’Institut secondaire Keranna, rencontreront le chef de la division environnement à la Ville de Trois-Rivières, Dominic Thibault, le 25 janvier prochain lors d’une journée pédagogique.

Celui-ci pourra répondre aux revendications exprimées lors de la déposition de la Déclaration d’urgence climatique à la séance publique du conseil municipal du 18 décembre dernier. Les élèves avaient alors demandé aux élus de s’engager dans des actions concrètes, notamment pour la diminution des gaz à effet de serre.

L’organisme Environnement Mauricie sera également présent sur place. Il n’est pas impossible que des députés y soient aussi afin de discuter avec les élèves de leurs inquiétudes et leurs revendications.