Un comité de la Ville recommande la fermeture de cinq piscines

Dans sa dernière réunion, le comité Animer et soutenir la communauté de la Ville de Trois-Rivières a émis la recommandation de fermer cinq piscines extérieures sur le territoire trifluvien dès 2023.

Les piscines extérieures visées par cette recommandation sont celles du parc Jean-Perron, du parc Anjou, du parc des Ormeaux, du parc Jean-Béliveau et du parc des Chenaux.

« On en a rediscuté amplement et il y a eu des discussions animées. Au final, le comité recommande la fermeture de ces cinq piscines », précise Luc Tremblay, conseiller municipal du district de Châteaudun et président du comité Animer et soutenir la communauté à la Ville de Trois-Rivières.

M. Tremblay rappelle aussi que ces piscines sont celles qui avaient le plus faible achalandage dans la ville. Entre 2016 et 2021, on recensait en moyenne 689 visites annuelles à la piscine du parc des Chenaux (15% camp de jour), 2394 à celle du parc Jean-Perron (52% camp de jour), 1753 au parc Anjou (45% camp de jour) et 2187 au parc des Ormeaux (28% camp de jour).

« Cela fait aussi suite aux représentations qu’on a reçues en lien avec l’état de désuétude de ces installation qui s’ajoute à la problématique de recrutement de main-d’œuvre nécessaire au bon fonctionnement des piscines, poursuit le conseiller municipal. Dans les sondages qui ont été réalisés auprès des usagers des piscines extérieures, la localisation des piscines ne ressort pas comme un enjeu majeur. C’est l’attractivité autour des piscines qui intéresse davantage les baigneurs. C’est pour ça que la piscine de l’Expo est aussi populaire: c’est pour tout ce qu’elle offre autour également. »

Mais avec l’explosion des coûts en raison de l’inflation, le projet de rénovation de la piscine du parc de l’Exposition pourrait être revu à la baisse. « Peut-être qu’il faudra rapetisser le projet en raison des coûts qui explosent. On attend encore des subventions. La hauteur des subventions permettra de déterminer la hauteur du projet. Celui qu’on avait à 15 M$ a été refusé par le PAFIR. Ce qu’on a eu comme écho, c’est que le montant était trop élevé. On va repenser notre projet pour le rapetisser et qu’il rentre dans les normes du PAFIR et faire en sorte qu’il soit abordable pour la Ville. Ce sera peut-être un plus petit projet, mais la piscine demeurerait plus intéressante que les bassins d’eau qu’on a actuellement », explique Luc Tremblay.

En 2021, un sondage réalisé par la firme Léger et Léger indiquait que 15% de la population seulement avait fréquenté une des piscines extérieures municipales dans les trois années précédentes. La proximité n’était pas identifiée comme un enjeu, tant que la piscine est située à moins de 15 minutes de voiture de la résidence.

La recommandation du comité Animer et soutenir la communauté a été présentée aux élus du conseil municipal. Le conseil devra prendre une décision officielle sur cette question au cours des prochains mois.