Surpris par l’ampleur de la tragédie

Les pompiers de Trois-Rivières qui sont allés en renfort à Lac-Mégantic reviennent de l’Estrie surpris par l’ampleur de la tragédie.

Quatre de six d’entre eux ont rencontré la presse vendredi matin et ont raconté qu’ils n’oublieront jamais cette expérience.

«Ce qui est le plus difficile, c’est de voir l’ampleur de la tragédie», a raconté l’un d’entre eux, Nicolas Marceau.

Un autre pompier, Mario Biron, a confié que lui et ses confrères étaient allés pour tenter de donner un répit aux sapeurs de Lac-Mégantic.

«Des fois, le fait de juste les écouter, leur faisait du bien».

Un beau geste certes, mais un défi imposant, également.

«On faisait des journées de 12 heures et on était surtout attitré à du transvidage», explique M. Biron.

Le jour, les Trifluviens effectuaient des recherches et de la décontamination, principalement.

«Chaque ville donne son petit peu, c’est ça l’important, je pense. L’accueil des gens était incroyable. Les gens nous remerciaient partout où on allait», explique Philippe Trudel.

Quant à lui, deux choses ont impressionné Guy Mathieu.

«L’état du centre-ville m’a frappé. Je ne sais pas je ne l’avais pas vu avant, mais ça m’a frappé. Ça, et la fraternité entre les différents intervenants».

Enfin, le plus grand défi qui attend les autorités de Lac-Mégantic pourrait bien être la gestion du temps.

«La décontamination et la reconstruction prendront beaucoup de temps», a avoué en conclusion Mario Biron.