Des fruits et légumes à bas prix dans le Bas-du-Cap

Le Bas-du-Cap est l’hôte d’un tout nouveau projet dont l’objectif est d’offrir des fruits et des légumes à très bas prix. En partenariat avec des producteurs de la région, le Kiosque du Cap se déplace chez les organismes communautaires du secteur pour offrir aux citoyens une variété de produits frais et locaux.

Ce projet est une initiative de Cécilia Protz, coordonnatrice du Bucafin, qui désire ainsi faire la promotion de l’achat local et des saines habitudes de vie.

«Le constat, c’est qu’il y a quelques épiceries dans le Bas-du-Cap, mais elles ne sont pas accessibles à tous, indique Mme Protz. Pour les personnes qui n’ont pas de voiture et qui n’ont pas beaucoup d’argent, c’est plus difficile de se procurer des fruits et légumes et de manger sainement. Il n’y a pas non plus beaucoup de kiosques alimentaires dans ce coin-là, alors c’est un autre frein.»

«Si l’offre alimentaire est petite, c’est plus difficile d’acheter local et les gens sont portés à consommer des aliments moins bons pour la santé comme la nourriture rapide et les aliments sucrés. Ça coûte peut-être moins cher sur le coup, mais ça va coûter très cher plus tard sur la santé», renchérit Mme Protz.

«L’important, c’est que les gens aient accès à des fruits et des légumes frais et locaux.»

– Cécilia Protz

Voilà pourquoi elle a mis sur pied le Kiosque du Cap. Chaque semaine, celui-ci se déplace d’un organisme communautaire à l’autre pour rejoindre le plus de gens possible. Les produits qui y sont vendus proviennent de producteurs de la Mauricie et de la Rive-Sud. En plus des fruits et légumes, il y a d’autres produits comme du miel.

Cécilia Protz, instigatrice du projet.

«On suggère un prix pour chaque produit. Si la personne a l’argent, elle paie le prix suggéré. Si elle ne l’a pas, elle donne ce qu’elle peut. Par exemple, si on met 2 $, mais que la personne a seulement 1 $, elle peut quand même prendre le produit qu’elle a choisi», explique Mme Protz

Pour la cause, plusieurs producteurs donnent leurs surplus ou font des rabais. «On a des ententes avec les agriculteurs, mentionne Mme Protz. On paie seulement ce qu’on a vendu au prix qu’on l’a vendu. En vendant les surplus qui sont dans les champs, on évite aussi le gaspillage alimentaire.»

Le Kiosque du Cap est le début d’un plus vaste projet dans la Bas-du-Cap. Les détails entourant celui-ci seront dévoilés au cours des prochains mois. Mais déjà, on sait que Mme Protz et son équipe souhaitent offrir des ateliers en lien avec l’alimentation et les saines habitudes de vie durant la saison froide.

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À mettre à l’agenda

Le Kiosque du Cap sera chez l’organisme Ménagez-Vous! le jeudi 24 septembre à 12h, ainsi que chez Ebyôn le mercredi 30 septembre à 11h30.