René Villemure confirmé comme candidat du Bloc Québécois à Trois-Rivières

Il n’y aura pas d’assemblée d’investiture du Bloc Québécois dans la circonscription de Trois-Rivières. Le chef du parti, Yves-François Blanchet, a confirmé que c’est l’éthicien, conférencier et auteur René Villemure à titre de candidat du Bloc dans la circonscription.

« Il est fort heureux qu’un candidat de l’envergure de René fasse le choix d’offrir son temps et de mettre ses compétences et sa très vaste expérience au service des gens de Trois-Rivières et du Québec. Spécialiste réputé des questions d’éthique, René est, avant tout, un grand Québécois, affirme le chef du Bloc Québécois. Son engagement indéfectible pour la préservation et la promotion de la langue française, de même que pour les valeurs qui sont propres à l’État québécois, en font foi. J’ai l’absolue certitude qu’avec René à nos côtés, nous pourrons faire encore plus pour le Québec et qu’il sera un député présent et à l’écoute des citoyens de Trois-Rivières. »

René Villemure a grandi à Trois-Rivières et y a fait ses études collégiales. Il est revenu vivre en Mauricie il y a une vingtaine d’années. Durant sa carrière, il a notamment conseillé des gouvernements, des diplomates et de grandes entreprises, tant en Amérique qu’à l’international, et a été invité lors d’événements internationaux d’envergure portant sur l’éthique et le futur de la société.

« Je veux travailler de concert avec les citoyens, la société civile et les gens d’affaires d’ici à l’essor et à la prospérité de notre région, en conformité avec les priorités que Trois-Rivières souhaite mettre de l’avant », ajoute le candidat.

Un « mépris de la démocratie »

Candidat à l’investiture du Bloc Québécois à Trois-Rivières, André Valois s’insurge contre le couronnement de M. Villemure que leur chef « a préféré au mépris complet de la démocratie ».

« Les membres veulent pouvoir voter pour qui va les représenter, tout comme les citoyens d’ailleurs. C’est ça la démocratie. »

Les demandes répétées de l’exécutif du comté de tenir une assemblée d’investiture ont été accueilli par un silence radio de la part du national, déplorent M. Valois et Pierre Piché. Ce dernier avait été exclu de la campagne d’investiture sous le prétexte d’avoir violé les règles de la campagne en s’étant vu remettre la liste des membres de la circonscription par une personne qui était autorisée à y accéder.

M. Piché dit d’ailleurs garder un goût amer de son expérience au sein du parti: « J’ai perdu des illusions. »

« Notre foi en la nécessité de l’indépendance du Québec comme garantie de survie pour notre nation est inébranlable. Toutefois, pour la présente campagne électorale, nous passons notre tour. Nous ne contribuerons pas au financement de la campagne, nous ne travaillerons pas bénévolement et nous allons nous abstenir de voter pour un candidat désigné par les hautes instances du parti. Il ne s’agit pas là d’un mot d’ordre lancé à la base militante du parti mais simplement l’expression d’un sentiment de ras-le-bol partagé », concluent les deux hommes. (M.E.B.A.)