Karine Pépin: une femme de terrain à l’écoute des gens

Les élections provinciales auront lieu le 3 octobre. L’Hebdo Journal est allé à la rencontre des candidats et candidates de la circonscription de Trois-Rivières pour en apprendre davantage sur leurs priorités. On vous présente Karine Pépin, candidate du Parti conservateur du Québec dans la circonscription de Trois-Rivières.

Karine Pépin arrive tout droit du milieu de la santé régional où elle travaille comme infirmière auxiliaire depuis une vingtaine d’années. Elle a commencé à s’intéresser à la politique lorsqu’elle a vu les conditions de travail dans le réseau de la santé se dégrader. C’est ce qui l’a poussée à s’impliquer d’abord dans le mouvement syndical au sein de la FIQ Mauricie-Centre-du-Québec.

« Ce n’est pas d’hier que ça va mal dans le réseau de la santé et je suis motivée à tenter de changer les choses, lance Mme Pépin. J’ai choisi de me lancer avec le Parti conservateur du Québec parce qu’Éric Duhaime nous donne la chance de nous exprimer et nous ouvre la porte pour connaître la réalité du terrain. Quand tu viens du terrain, tu sais ce qui s’y passe et tu comprends mieux les enjeux. »

« Depuis le début de la campagne, on sent que les gens sont à l’écoute de nos propositions. On n’est plus dans les histoires de pandémie. On sent un regain d’intérêt et j’espère que les gens vont le mettre en action et aller voter, poursuit-elle. Le Parti conservateur du Québec a une plateforme différente des autres partis et je sens que le message porte aussi vers des gens qui n’allaient pas nécessairement voter. Ce n’est pas de la grogne, mais je sens que les gens sont plus capables de verbaliser leur colère envers des décisions prises par le gouvernement de la CAQ. »

Santé, famille et éducation

Les grandes priorités de la candidate concernent la santé, l’éducation et la famille.

« Les conditions de travail sont exécrables dans le milieu de la santé. Il faut y remédier », affirme Mme Pépin qui fait partie de l’équipe santé d’Éric Duhaime. Elle souhaite améliorer les espaces de vie et de travail dans les CHSLD.

Le parti propose également d’augmenter l’apport du privé dans le réseau de la santé, d’instaurer un mode de financement pour les hôpitaux et les cliniques médicales en fonction des services rendus, d’augmenter le nombre d’admissions en médecine dans les universités québécoises et de décentraliser la gouvernance de la santé vers les centres hospitaliers.

La pénurie de places en garderie interpelle aussi grandement la candidate dans la circonscription de Trois-Rivières. « Si on donne la latitude aux parents en leur donnant des sous pour qu’ils puissent choisir leur garderie ou encore payer un peu leur mère qui garderait l’enfant, ça ajoute des options. On veut aider les gens. »

En ce qui concerne la pénurie de main-d’œuvre qui afflige de nombreuses entreprises à Trois-Rivières et au Québec, Karine Pépin estime que de miser sur de meilleures conditions de travail permettrait de mieux retenir les employés. « Les gens magasinent davantage des conditions de travail plus qu’un salaire, j’ai l’impression. La conciliation travail-famille est très importante. Les employeurs doivent être plus à l’écoute des employés », précise-t-elle.

Mme Pépin ajoute qu’il faut également favoriser le retour des travailleurs expérimentés retraités sur le marché du travail avec des incitatifs financiers, notamment en diminuant leur taux d’imposition.

Une voix qui s’ajoute

Depuis le début de la campagne, les idées du parti reçoivent un bel accueil sur le terrain, affirme la candidate trifluvienne. « On n’est plus dans les histoires de pandémie. Quand on va dans les foules, les gens sont contents et les gens nous connaissent plus. On voit la montée faite par le parti en peu de temps. C’est une percée majeure, commente Mme Pépin. Je pense que la force du parti, c’est qu’on a un chef à l’écoute. Les gens ont le droit de s’exprimer au sein du parti. »

Elle dit sentir un regain d’intérêt envers la politique au fil de ses rencontres sur le terrain. « On voit que les jeunes veulent aller voter. J’espère que ce regain d’intérêt se remarquera aussi le jour de l’élection. C’est notre devoir de citoyen d’aller voter. »

« On amène des idées différentes et je crois que notre message parle aussi à des gens qui n’allaient peut-être pas voter. On est une nouvelle voix qui s’ajoute au débat public », poursuit Mme Pépin.

Si elle est élue le 3 octobre prochain, Karine Pépin entend être une députée active sur le terrain.

« Je suis à l’écoute des gens et je veux monter les dossiers jusque là où ils peuvent être montés. C’est ce que j’aime. Je suis une syndicaliste: il faut que ça bouge et je serai présente quand il s’agira de défendre les intérêts des gens d’ici. C’est dans ma nature. Je veux comprendre ce qu’il se passe dans les différents dossiers et être à l’écoute pour être la meilleure porte-parole pour toute la population », lance-t-elle.

Messages aux électeurs

« C’est le temps de se faire entendre. Le 3 octobre, ce sera le vrai sondage. On est un parti en pleine croissance. Il faut faire confiance à ce qui vient. On propose de nouvelles avenues et on veut mettre de l’avant de nouvelles choses pour tous les milieux. On ne veut pas reculer. J’ai confiance que je suis la meilleure candidate pour représenter les gens de Trois-Rivières. »