Les proches d’Eduardo Malpica lancent un appel national à la vigilance

Près de deux semaines après sa disparition, les proches d’Eduardo Malpica croient que l’homme pourrait s’être déplacé hors de la ville de Trois-Rivières et lancent un appel à la vigilance.

Les proches d’Eduardo Malpica, sociologue et travailleur communautaire porté disparu depuis le 26 novembre à Trois-Rivières, demandent aujourd’hui à la population de l’ensemble du Québec de rester vigilante et d’alerter les autorités si elle voit M. Malpica ou quelqu’un qui lui ressemble.

La famille, les collègues et amis d’Eduardo ont des raisons de craindre pour sa sécurité. Il pourrait se trouver dans un état de détresse psychologique. Il est donc urgent de le retrouver afin qu’il puisse retrouver le chemin de la maison et avoir accès à des soins de santé au besoin.

Rappelons que l’homme a disparu dans des circonstances nébuleuses après une soirée passée dans un bar de Trois-Rivières le 25 novembre dernier. Suite à un important déploiement policier et à une mobilisation sans précédent de la communauté, des informations recueillies par la police de Trois-Rivières indiquent qu’il aurait été aperçu le 26 novembre vers midi dans un parc de la ville. Depuis, aucune nouvelle piste n’a permis de comprendre ni ce qui s’était produit, ni où il pourrait se trouver.

« Nous croyons, en raison du témoignage très crédible recueilli par la police, qu’Eduardo ait pu profiter d’une fenêtre d’un peu plus de 24 heures avant que sa disparition soit rapportée dans les médias pour se déplacer à l’extérieur de Trois-Rivières », souligne Valérie Delage, directrice générale du Comité de solidarité/Trois-Rivières, organisation où travaille M. Malpica.

Eduardo Malpica est installé à Trois-Rivières avec sa conjointe et son enfant de 4 ans depuis un peu plus d’un an. Il travaille comme agent aux communications, en éducation à la citoyenneté mondiale et en mobilisation du public au Comité de solidarité/Trois-Rivières et comme chargé de cours en sociologie au Collège Laflèche.

La police de Trois-Rivières a aussi tenu à lui communiquer qu’elle n’avait aucune accusation à porter contre lui estimant qu’il pourrait avoir fui en raison d’une crainte non-fondée des forces de l’ordre.