Le presbytère de Pointe-du-Lac fusionne avec une maison funéraire

ÉCONOMIE. Depuis le mois d’août, des travaux de construction s’exécutent sur le terrain du presbytère de Pointe-du-Lac. L’équipe de la Maison funéraire St-Louis est en train d’y faire construire un nouvel établissement qui fusionnera avec le presbytère.

On retrouvera donc sur le même site le presbytère, la maison funéraire, un columbarium intérieur et extérieur, le cimetière, une salle de réception et des espaces de stationnement.

Dans un premier temps, la famille St-Louis a rénové l’intérieur du presbytère. Cette portion des travaux a coûté environ 100 000 $. La Fabrique et la Ville de Trois-Rivières ont investi chacune 60 000 $ pour la rénovation extérieure du bâtiment. Pour ce qui est des autres travaux de construction, la facture s’élèvera à plus de 500 000 $. Le tout devrait être complété d’ici Noël.

Un bail de 99 ans a été signé et stipule que la Maison funéraire St-Louis entretiendra le presbytère. C’est donc un fardeau de moins sur les épaules de la Fabrique. «Il y aura un partage des lieux parce que plusieurs jeunes ont des cours de pastorale ici. Ça va se poursuivre. On a fait les rénovations intérieures en prenant ça en considération. Ils pourront même utiliser le salon funéraire pour ça. La cuisine et les salles de bain seront aussi partagées», indique François St-Louis, qui s’occupera de la nouvelle maison funéraire.

C’est en 2011 que la famille St-Louis approché la Fabrique de Pointe-du-Lac pour obtenir la permission de construire un nouveau salon funéraire. L’idée de départ était de défaire le presbytère. La famille St-Louis avait demandé à la Fabrique de lui fournir le terrain. Après avoir obtenu l’accord de toutes les parties impliquées, des démarches ont été faites en ce sens. Toutefois, Patrimoine Canada a refusé que le presbytère soit démoli.

En 2012, la Fabrique est revenue à la charge en proposant à la famille St-Louis de rénover le presbytère au lieu de le démolir. Cette demande a été acceptée et de nouvelles procédures ont été entreprises. C’est en 2015 que le projet a été officialisé avec l’acceptation des différentes dérogations.