Le Nord en pénurie de main-d’œuvre, des emplois payants à profusion

La Ruée vers le Nord s’est arrêtée à Trois-Rivières et Shawinigan, cette semaine, pour tenir une séance d’information. Au cours des cinq prochaines années, plus de 1000 emplois seront offerts dans les nouvelles mines de la Jamésie.

«On recherche des ingénieurs miniers, des mécaniciens industriels, des électriciens, des arpenteurs géomètres, des comptables, des adjointes administratives, des infirmières, etc. Une multitude d’autres postes seront aussi à combler», expliquait Luc Letendre, coordonnateur de la tournée «La ruée vers le Nord» et porte-parole du Comité action mines.

Des avantages financiers majeurs

En plus d’un salaire moyen frôlant les 80 000$, les emplois proposés par les différentes compagnies minières sont assortis de primes d’éloignement. «Le gouvernement offre des primes variant entre 5000 et 8000$. Certaines compagnies offrent elles aussi leur propre prime d’éloignement. Nous comptons actuellement six mines en activité, une dizaine de projets de mise en valeur et près de 250 projets d’exploration minière. Nous ne voulons pas seulement combler ces emplois, mais bien que les gens s’installent chez nous» poursuivait-il. Les emplois dans les mines d’or, de zinc, de nickel, de cuivre et de diamant constituent, selon la Ruée vers le Nord, une valeur sûre. «Il y a plusieurs projets qui sont toujours à l’étape de la mise en valeur. Ils offriront donc des emplois plus tard. Pour l’instant, les mines en opération et ceux à l’étape de la mise en valeur embaucheront 1000 personnes durant 10 à 25 ans. Nous visons donc les travailleurs âgés entre 18 et 35 ans. Aujourd’hui, tout est sécuritaire et automatisé. L’époque du pic et de la pelle est révolue», a-t-il conclu. Plus de détails sont disponibles au www.larueeverslenord.com