La Ville interpellée à redonner accès à tous à la piscine de l’Exposition pendant le Grand Prix

Une pétition demandant l’accès de la piscine de l’Exposition aux citoyens pendant le Grand Prix de Trois-Rivières a été déposée au conseil municipal, mardi soir.

La pétition déposée par Laurence B. Lemaire a permis de réunir 700 signatures à cet effet. »Ce sont des milliers de citoyens qui n’ont pas accès à cette piscine pendant le Grand Prix. Il en coûte 66$ pour le premier week-end de l’événement et 33$ pour le second pour avoir accès à ce service essentiel qu’est la piscine pour la population. Il y a eu des avertissements de chaleur intense cette année, d’ailleurs, pendant le Grand Prix », rappelle la Trifluvienne.

Depuis de nombreuses années, seuls les détenteurs de billets du Grand Prix de Trois-Rivières peuvent accéder à la piscine durant l’événement, puisqu’il manquerait une passerelle pour permettre le passage des citoyens vers la piscine.

« Le directeur du Grand Prix dit que l’installation d’une passerelle coûterait environ 10 000$. C’est 1% de la subvention municipale au Grand Prix », note Laurence B. Lemaire en demandant à la Ville de se positionner en faveur de redonner accès à la piscine de l’Exposition dès 2023 aux citoyens pendant l’événement de courses automobiles.

Le maire de Trois-Rivières, Jean Lamarche, a proposé de ramener l’enjeu au conseil d’administration du Grand Prix. « Pour être allé à la piscine pendant le Grand Prix, malgré la chaleur, ce n’était pas une expérience aussi plaisante que d’habitude avec le bruit des voitures quand tu n’es pas amateur de courses. Peut être en redirigeant les gens vers les autres piscines… »

Cet été, la moitié des piscines extérieures de la ville ont pu ouvrir leurs portes pour la saison estivale, soit les piscines des parcs Pie-XII, Martin-Bergeron et Lemire, de l’île Saint-Quentin et du terrain de l’Exposition.  La pénurie de main-d’œuvre et la difficulté de recruter un nombre suffisant de sauveteurs et sauveteuses. Le choix des bassins a alors été fait en fonction des statistiques de fréquentations, de leur emplacement sur le territoire et des besoins des camps de jour.  

D’ailleurs, la réponse du maire n’a pas plu à la citoyenne qui s’était déplacée à la séance publique du conseil municipal. « C’est un service essentiel, surtout en pleine canicule et on se doute que ça va empirer et qu’il y aura de plus en plus de canicules au fil des années. Je demande à la Ville d’avoir le courage et la volonté politique d’agir dans ce dossier », a-t-elle conclu.