La rénovation de l’aérogare coûtera plus cher

Le projet de rénovation et d’agrandissement de l’aérogare passe de 11 M$ à 14,6 M$. La contribution de la Ville dans le projet s’élève dorénavant à 5,4 M$, la balance étant subventionnée par les gouvernements du Québec et du Canada.

La Ville est toutefois parvenue à s’entendre avec les autres paliers de gouvernement afin qu’ils augmentent aussi le montant de leur subvention. Ainsi, le fédéral s’engage à octroyer une subvention de 5,4 M$ et le provincial accordera 4,7 M$.

« La hausse du montant des subventions n’est pas quelque chose qui se fait naturellement quand les coûts d’un projet augmentent. On a eu des pourparlers pour y arriver », précise le maire Jean Lamarche.

« La pérennisation des infrastructures est un enjeu à Trois-Rivières et dans les autres villes du Québec. L’aérogare est l’un des immeubles ayant le plus haut indice de vétusté. Il faut y faire une intervention. On a des partenaires qui nous permettent de venir bonifier ce qui existe déjà. Au final, la Ville va débourser 33% des coûts du chantier. N’oublions pas que l’aéroport fait partie des pôles de développement stratégique de la ville », ajoute-t-il.

La conseillère du district des Rivières, Pascale Albernhe-Lahaie, a demandé le vote sur une modification de l’entente de contribution entre l’Agence de développement économique du Canada pour les régions du Québec et la Ville, particulièrement au sujet de la contribution majorée à 5 435 352$ de la Ville de Trois-Rivières au projet.

« Je sais que l’aérogare a besoin d’amour, mais on voit les coûts de tous les projets au PTI (plan triennal d’immobilisations) qui ont explosé. Des choix devront être faits. Et je me demande à qui va essentiellement servir ce projet, dans un contexte où l’on doit écarter des projets, j’entends les citoyens qui souhaitent que l’on mette à niveau leur parc, qu’on bonifie leur milieu de vie, qu’on garde les piscines ouvertes », commente la conseillère qui s’inquiète aussi de l’augmentation des vols et de la pollution sonore.

La résolution a finalement été adoptée par une majorité de 12 conseillers sur 14.