La Commission municipale du Québec enquêtera sur les allégations de propos violents à la Ville de Trois-Rivières

C’est finalement la Commission municipale du Québec qui enquêtera pour faire la lumière sur les allégations de propos violents, racistes et misogynes à la Ville de Trois-Rivières.

Plus tôt cette semaine, la conseillère du district des Rivières, Pascale Albernhe-Lahaie, a raconté avoir été témoin de ce qu’elle perçoit comme « des propos violents, parfois misogynes et même racistes » au cours de plénières tenues à huis clos par le conseil municipal, sans toutefois cibler qui que ce soit. Mme Albernhe-Lahaie soulignait ne pas se sentir en sécurité avec ce type d’échanges.

En réaction, le maire de Trois-Rivières, Jean Lamarche, avait mandaté le nouveau directeur général de la Ville, François Vaillancourt, de mettre en place une enquête.

« Ma première réaction a été de me baser sur l’article 52 de la Loi sur les cités et villes qui fait en sorte que mon pouvoir était de donner l’ordre à mon directeur général de mettre en place une enquête. C’est comme ça que je devais procéder. Probablement que ça aurait été fait par une firme externe », explique le maire. 

M. Lamarche voit d’un bon œil l’implication de la Commission municipale du Québec dans le dossier dans la mesure où cela ajoutera un niveau d’objectivité dans la démarche d’enquête.

« Maintenant, on va laisser la Commission municipale mener son enquête et on pourra utiliser des actions supplémentaires ou celles qui sont en place », conclut-il.