« Il faut mieux prendre soin du personnel »

La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) a déposé les revendications identifiées par le personnel du réseau pour améliorer les conditions de travail. La négociation du secteur public qui débute intervient alors que la pression se maintient à un niveau intense sur les travailleurs du réseau de la Mauricie et du Centre-du-Québec, indique le syndicat.

Le comité de négociation de la FSSS-CSN a rencontré le comité patronal de négociation du secteur de la santé et des services sociaux le 27 octobre pour déposer les revendications de la négociation sectorielle.

Les revendications portent sur cinq grandes orientations, soit humaniser les soins et les services, valoriser le personnel et rehausser le sentiment d’appartenance, régler les iniquités et les problèmes de justice, prendre soin des travailleuses et des travailleurs et enfin, miser sur les services publics et la décentralisation.

« Si on veut convaincre le personnel de la Mauricie et du Centre-du-Québec de rester dans le réseau, il faut écouter leurs solutions. Dans le précédent mandat, le gouvernement a plutôt fait le contraire. Il a imposé sa vision à coups d’arrêtés ministériels et ça n’a qu’empiré les choses. Si on veut humaniser les services donnés à la population, il faut mieux prendre soin du personnel. Cette négociation est une occasion à ne pas rater pour y arriver », explique Frédérick Beaulieu, président du Syndicat du personnel de bureau, des techniciens et des professionnels de l’administration du CIUSSS-MCQ.

Lors des consultations auprès des membres, ceux-ci ont demandé une amélioration et une bonification des mesures pour le travail effectué dans des milieux ou situations contraignantes et aux prises avec des problèmes d’attraction et de rétention.

« Prenons comme exemple la Haute Mauricie, il faut s’assurer de mettre en place les conditions gagnantes pour attirer et maintenir le personnel qui œuvre en région, il faut tenir compte de ces enjeux afin de maintenir les services et de répondre aux besoins de la population qui demeure hors des grands centres », précise Marie-Josée Hamelin, présidente du Syndicat du personnel paratechnique, des services auxiliaires et de métiers du CIUSSS-MCQ.