GP3Vert: 200 nouveaux arbres plantés à Trois-Rivières

Après une pause forcée par la pandémie mondiale de COVID-19, le Grand Prix de Trois-Rivières (GP3R) a repris la piste en août dernier. Si les bolides ont rugi dans les rues de la Cité de Laviolette pour une 51e édition, le programme environnemental GP3Vert reprend maintenant son rythme avec la plantation de 200 nouveaux végétaux.

En effet, 135 végétaux ont été plantés dans la cour de l’École secondaire Chavigny et 65 autres au Domaine scout de Saint-Louis-de-France. Ce geste, qui vise à compenser les gaz à effet de serre émis par les véhicules en course, s’ajoute à une gestion plus serrée des matières résiduelles qui ont permis la réduction de matière enfouie de 12,6 tonnes de déchets. 

De plus, à titre de nouveauté en 2021, le GP3R a réalisé 490 litres en compostage de restes de table qui auraient auparavant pris le chemin du centre d’enfouissement. Au-delà des restes, il arrive invariablement dans un événement de l’ampleur du GP3R que trop d’aliments soient préparés pour le nombre de convives présents. C’est ainsi que les portions préparées en surplus par les traiteurs ont été envoyées à l’organisme Escouade Itinérance qui a pu servir 200 repas tout à fait gratuitement.

« Comme les pilotes et les équipes qui travaillent d’arrache-pied pour s’améliorer en piste année après année, l’équipe du GP3R a profité de la pause pandémique pour imaginer de nouvelles façons de réduire son empreinte environnementale », a témoigné Dominic Fugère, directeur général du GP3R. « Bien entendu, en plus de ces nouveautés, nous voulions nous assurer de garder nos bonnes habitudes. C’est pourquoi nous plantons encore 200 végétaux cette année pour compenser le carbone émis par nos voitures et motos en piste en 2019. »

« Je suis vraiment très fière de notre mission et certains arbres de la plantation 2019 sont maintenant plus grands que moi », a pour sa part témoigné Jacinthe Ayotte, directrice des opérations. « On pourrait juste payer pour en faire planter plein dans le Grand Nord, mais on ne pourrait pas leur rendre visite, on n’aurait pas le côté éducatif avec des étudiants et ça ne servirait pas directement notre belle communauté trifluvienne. L’économie sans considérations environnementales, ce n’est plus possible en 2021, mais l’environnement sans considération économique n’est pas viable et chez nous, on combine les deux. »

Cette nouvelle collaboration avec le groupe VegÉcolo ajoute un nouveau pan aux actions environnementales du Grand Prix. Les restes récupérés à la suite du service par les traiteurs dans les loges Corporatives, Privilège et Hospitalité ont été transformés en fertilisant qui remplace des engrais chimiques en culture. Fait à noter, grâce à la collaboration des équipes du Complexe Laviolette et de Paul Piché Traiteur, seulement 10% des matières récupérées étaient contaminées d’éléments non compostables.

L’impact sur l’environnement de ces récupérations est quand même significatif si l’on considère que si les pertes et le gaspillage alimentaire étaient un pays, ce serait le troisième émetteur de gaz à effets de serre dans le monde après la Chine et les États-Unis.

Engagement respecté

Le GP3R a effectué un retour en formule réduite, cet été. Malgré tout, l’organisation s’est engagée à faire planter 200 végétaux par la Coopérative de solidarité Arbre-Évolution le printemps prochain. « En piste, il n’y a pas eu la venue de concurrents de l’étranger, ce qui a fait beaucoup moins de voiture, réduisant considérablement les émissions de carbone. On a tenu notre grand prix sur un week-end comparativement à deux habituellement. On a donc quand même tenu à planter 200 arbres qui habituellement, compensent pour deux week-ends de courses », explique le directeur général.

« Grâce à la collaboration d’Arbre-Évolution, nous savons que ces végétaux seront entretenus pendant les 50 prochaines années et qu’ils agrémenteront les milieux de vie des Trifluviens pendant qu’ils captureront le carbone émis lors notre édition 2021. »

Le GP3R entend continue d’explorer des façons d’utiliser sa plate-forme d’innovation et de visibilité afin de faire connaître des technologies qui réduisent l’impact environnemental de la mobilité et de l’organisation d’événements. Comment? Notamment avec l’utilisation de biocarburants et d’énergies carboneutres, tant pour le montage du circuit et du site, que pour le transport des équipiers et bien évidemment, pour les compétitions mises en valeur en piste.

En 2019, le plan GP3Vert avait comme première mission la plantation de 200 arbres sur les terrains de l’École secondaire Chavigny où ils avaient été déployés sous la forme d’une haie brise-vent visant à la protection des terrains sportifs de l’école. Une forêt nourricière d’une vingtaine de végétaux avait également été implantée sur place. Pas moins de cent élèves avaient participé au projet de plantation qui incluait un atelier de formation avec le coordonnateur général d’arbre évolution.