COVID-19: les nouveaux variants sous haute surveillance

La directrice régionale de la Santé publique, la Dre Marie-Josée Godi, a fait le point sur la situation actuelle face à la pandémie. Ne pouvant pas s’avancer sur un possible de changement de couleur en ce qui concerne la région de la Mauricie/Centre-du-Québec, il a été beaucoup question des nouveaux variants et du respect des consignes gouvernementales.

Dre Godi s’est d’abord montrée optimiste avec une diminution des cas positifs par jour, ainsi que des hospitalisations. Le nombre de lits COVID a même été réduit du côté de l’École nationale de police du Québec, à Nicolet.

«Présentement, il est beaucoup question des nouveaux variants et ils sont sous surveillance, comme c’est le cas partout au Québec. Si on était confronté à une apparition d’un variant, nos connaissances actuelles nous permettre de déployer une approche prudente très rapidement», a-t-elle confiée.

«Maintenant, la semaine de relâche arrive à grands pas et j’encourage les familles à profiter des différentes activés offertes pour l’occasion. J’invite les familles à aller patiner, à prendre part aux activités extérieures, tout en respectant le maximum de huit personnes, et même à aller au cinéma. Par contre, j’insiste sur le fait de respecter les mesures, dont celle de ne pas voyager entre les régions, surtout avec l’apparition de nouveaux variants. On rappelle aussi aux gens d’éviter de faire garder les enfants par les grands-parents et les rassemblements intérieurs.»

De son côté, le microbiologiste et infectiologue Alexis Danylo a expliqué ce qui est mis de l’avant pour procéder à la surveillance de nouveaux variants.

«On sait qu’il y a plusieurs variants qui ont fait leur apparition, mais que quelques-uns d’entre eux sont davantage à surveiller. On surveille surtout les variants britannique, sud-africain et brésilien. On sait qu’ils sont plus contagieux, et notamment plus mortel en ce qui concerne le variant britannique», a-t-il confié.

«Au Québec, nous avons un système de surveillance des variants qui a été mis en place depuis avril 2020, comme c’est le cas lorsqu’un nouveau virus voit le jour. Depuis l’arrivée des nouveaux variants, surtout ceux mentionnés plus tôt, un criblage de toutes personnes positives a été mis en place pour trouver des traces de ces variants qu’on surveille le plus.»

Questionnée à savoir si la région de la Mauricie/Centre-du-Québec pourrait passer à l’orange, Dre Godi s’est montrée très prudente.

«On a des indicateurs favorables, oui, mais on amorce une période où la prudence est de mise», faisant allusion à la semaine de relâche. «Plusieurs personnes vulnérables n’ont pas été encore vaccinées comme c’est le cas pour nos résidences pour personnes âgées, en plus de la présence de nouveaux variants. Je veux juste rappeler que la décision de modifier une région de sa couleur revient au gouvernement après une certaine période d’analyse», conclut-elle.