Formation de cuisiniers: Plus de 436 000$ versés par le ministre Jean Boulet

Le ministre responsable de la région de la Mauricie, Jean Boulet, a annoncé qu’un soutien financier de 436 163$ est accordé à la Chambre de commerce et d’industrie de Trois-Rivières pour soutenir la formation de 22 cuisinières et cuisiniers dans des entreprises de la Mauricie et du Centre-du-Québec.

Ce projet s’inscrit dans le cadre du Programme de formations de courte durée (COUD) privilégiant les stages dans les professions priorisées par la Commission des partenaires du marché du travail (CPMT).

« Comme vous l’avez vu cette semaine, on est en mode assouplissements et on s’en va dans la bonne direction. Les secteurs de la restauration et de l’hébergement ont été très touchés durant la pandémie. On l’a vu dans la restauration où il s’est perdu plus de 57 800 emplois. Alors comme on est en mode relance économique, on vient aider ces secteurs en offrant tout près de 440 000$ à la Chambre de commerce et d’industrie de Trois-Rivières qui sera le prometteur collectif dans la région », a annoncé M. Boulet.

« Plus d’une vingtaine de personnes pourront donc y aller en alternance études et travail dans les restaurants et les centres d’hébergement. Après trois ans, ils se verront attribuer un diplôme d’études professionnelles (DEP) en cuisine. Les entreprises pourront donc bénéficier d’un remboursement des salaires des participants jusqu’à concurrence de 15$ de l’heure, ce qui équivaut à environ 15 000$ par participant. Ces derniers auront 147 jours de formation à l’École d’alimentation et d’hôtellerie du centre de services scolaire du Chemin-du-Roy, comparativement à 79 jours de travail dans les entreprises sélectionnées. C’est un grand privilège pour eux et c’est vraiment une formule gagnant-gagnant. »

Rappelons que le Programme COUD soutient principalement les secteurs qui ont besoin de main-d’œuvre et qui sont priorisés par le gouvernement en leur permettant de former des travailleurs qui n’ont pas les compétences requises pour effectuer le travail, qu’ils soient nouvellement embauchés ou qu’ils viennent d’obtenir une promotion. Le programme permet aussi, une fois qu’ils ont été embauchés par un nouvel employeur, la requalification des travailleurs qui avaient perdu leur emploi.

« Lorsque j’ai fait mon cours de cuisine, si on m’avait offert une alternance travail-études comme ça, j’aurais pu gagner ma vie tout en continuant l’école, ça m’aurait donné tout un souffle. D’après moi, cette annonce vient justement donner un souffle à l’industrie et à tous les jeunes qui veulent s’inscrire », a témoigné Hugo Hamelin, chef et co-propriétaire du Rouge Vin.

« Si on parle de 2019, on avait 27 cuisiniers au Rouge Vin comparativement à 7 présentement. On a perdu 20 cuisiniers pendant la pandémie. On était ouvert 7 jours sur 7, 365 jours par année, Noël et jour de l’An inclus. Présentement, on peut juste ouvrir les jeudi, vendredi et samedi soirs, par faute de main-d’œuvre. Ce nouveau projet vient nous aider à pouvoir recruter plus facilement. De notre côté, on offre un complément à la formation parce qu’on un mandat à respecter pour former les étudiants », conclut-il