Du centre d’exposition aux pistes de motocross!

TROIS-RIVIÈRES. On est plus habitué de voir Marie-Andrée Levasseur, directrice du Centre d’exposition Raymond-Lasnier, entourée d’œuvres contemporaines. Pourtant, la fin de semaine arrivée, elle troque son monde d’arts visuels pour les pistes de motocross.

«J’ai toujours eu de l’intérêt pour les moteurs. Enfant, je tripais quand j’allais au Grand Prix de Trois-Rivières…et je tripe encore! Mon chum fait des courses de motocross depuis plus de 20 ans. J’étais là en bordure de piste. Je trouvais ça le fun, mais pas pour faire des courses, car je ne suis pas assez téméraire», raconte Marie-Andrée Levasseur.

Un jour, en allant voir son chum pratiquer, elle a vu des femmes pratiquer leur technique également. Un déclic s’est fait et elle s’est acheté sa première moto à 30 ans.

«Je me disais que j’aimerais essayer. J’en ai fait finalement. J’ai appris les bases, les techniques. Quand tu es sur la moto, tu oublies tout le reste parce que tu dois te concentrer sur ce que tu fais. Et c’est le corps au complet qui travaille», précise-t-elle.

Marie-Andrée Levasseur a eu un fils quelque temps après, de sorte qu’elle se dit moins assidue quant à ses sorties de motocross. Toutefois, la pomme n’étant pas tombée bien loin de l’arbre, c’est au tour de fiston de s’élancer sur les pistes de motocross.

«C’est certain que je vais en faire pendant nos vacances cet été. On a la chance d’avoir plusieurs pistes de motocross à proximité, que ce soit dans la région ou sur la rive-sud. En ce moment, je regarde plus fiston rouler lors des week-ends de course. Je surveille sa technique en bordure de piste et, en même temps, ça me fait réviser mes bases», explique-t-elle.

Mme Levasseur le concède: les gens qui la connaissent professionnellement restent surpris d’apprendre son intérêt pour le motocross. Elle a cependant déjà eu l’occasion de jumeler ses passions pour les arts visuels et pour le motocross lors d’une exposition dont elle a été la commissaire en 2011.

«C’était une exposition juste avec des gars sur le thème du motocross. Je voulais qu’ils s’amusent. On avait même fait un shooting photo avec les artistes et une moto. J’ai pu réunir mes deux mondes en une exposition», souligne-t-elle.