De la visite de Bordeaux à Sainte-Anne

SAINTE-ANNE-DE-LA-PÉRADE. La Maison des Familles de Bordeaux, en France, et la Maison de la famille Des Chenaux procède à un échange afin de s’alimenter de l’expertise et des façons de faire de chacune des organisations. Ainsi, une des fondatrices de la Maison des familles de Bordeaux est en visite à Sainte-Anne-de-la-Pérade cette semaine.

Les premières maisons des familles en France ont été installées en 2009. «Actuellement, on a environ une dizaine de maisons des familles qui sont soit ouvertes, soit en cours d’ouverture. Ma collègue et moi, on est sur le projet depuis 2015 et on agit entre des murs depuis septembre», indique Karine Schoumaker, responsable de la Maison des familles de Bordeaux.

La semaine dernière, elle a participé à la rencontre nationale de la Fédération québécoise des organismes communautaires Famille. «L’objectif de l’échange, c’est de voir comment la Fédération travaille, comment la dynamique de groupe se crée. Et de venir sur place à Sainte-Anne, ça me permet de voir tout ça dans le concret», explique Mme Schoumaker.

«On veut savoir ce que les mamans viennent chercher, comment elles viennent le chercher, quelle a été l’influence de la maison de la famille sur la relation qu’elles ont avec leur enfant, etc. C’est de prendre toute cette richesse qui existe ici et l’appliquer chez nous, à Bordeaux», ajoute Mme Schoumaker.

En mars, ce sera au tour de Nadine D’Amours de la Maison de la famille Des Chenaux et de Hanny Rasmussen de la Fédération québécoise des organismes communautaires Famille de se rendre à Bordeaux.

«Ce que j’ai hâte d’aller voir en France, c’est la pratique plus informelle qu’ils ont développée, indique Mme D’Amours. Ici, on a un horaire très chargé avec des activités planifiées. Là-bas, c’est un peu l’inverse. Les mamans arrivent, s’assoient et c’est en parlant que l’activité se crée. C’est cette expertise-là que je veux aller chercher.»