Colisée : l’UQTR fait le point

L’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) a commenté le dossier du colisée mardi matin, en plus d’autres dossiers majeurs. L’UQTR confirme son intérêt pour une glace sur ses terrains.

Le conseil d’administration de l’institution d’enseignement, la rectrice Nadia Ghazzali en tête, soutient que l’université procédera à une étude et une analyse préliminaires et que «la direction effectuera les démarches nécessaires» pour évaluer le projet.

«On devait identifier nos besoins d’abord et obtenir un mandat du conseil d’administration pour regarder la suite des choses. On souhaiterait une entente tripartite entre nous, la Ville et la Commission scolaire (Chemin-du-Roy). Il fallait attendre d’avoir le mandat pour connaître la faisabilité», a expliqué la rectrice.

Les résultats de cette étude devraient être connus «quelque part au courant de l’hiver», nous a-t-on affirmé.

«C’est dans les cartons d’avoir une glace dans un horizon à moyen-long terme», a ajouté Mme Ghazzali.

Un nouveau colisée pourrait s’avérer profitable à l’équipe sportive des Patriotes, mais il faut voir au-delà de cela, affirme la vice-rectrice à l’administration et aux finances, Johanne Giguère.

«Bien sûr, ça donne aux Patriotes des heures de glace supplémentaires pour les pratiques, notamment, mais ici, on tente un partenariat régional au niveau du sport universitaire. C’est plus large que juste le colisée», a-t-elle ajouté.

«On veut attirer plus d’athlètes étudiants et aussi augmenter l’appropriation, une identification supplémentaire», a pour sa part indiqué le vice-recteur aux études et à la formation, Sylvain Delisle.

Dossier Guylaine Beaudoin

Autre dossier chaud s’il en est un, c’est celui du non-renouvellement de contrat de la directrice des communications de l’UQTR, Guylaine Beaudoin.

Rappelons que Mme Beaudoin a envoyé une mise en demeure aux membres du C.A. de l’UQTR pour son congédiement qu’elle juge injustifié. Le conseil d’administration se réunissait lundi soir et a pris une décision dans ce dossier, mais n’a pas voulu la divulguer aux médias.

«La mise en demeure sera analysée comme toutes les autres mises en demeure que nous recevons, mais on ne commentera pas le dossier», s’est contenté de répéter le vice-recteur aux ressources humaines, Gilles Charland.

La presse locale a profité de l’occasion pour demander aux membres du C.A. un état de la situation à la direction de l’université, dont la gestion avait fait la manchette il y a quelques temps, d’autant plus que certains ex-employés de l’institution ont démontré ouvertement leur mécontentement sur la gestion de l’UQTR par la direction.

«Il n’y a pas de crise. La crise, elle est derrière nous. Il y en a qui ont peut-être des relents, mais ça, ça leur appartient», a lancé M. Charland.

Le président du C.A., Yves Tousignant, a confié que le plus récent rapport de la firme Raymond Chabot Grant Thornton a indiqué qu’il faudrait porter une attention particulière au département des communications, à la direction du bureau de la rectrice et au secrétariat général.

Et le CIPP

Le dossier du Centre intégré en pâtes et papiers était aussi à l’ordre du jour, lui qui doit 6,4 millions $ en taxes impayées à la Ville.

Mme Ghazzali  a confirmé travailler sur une proposition pour dépôt au Conseil du Trésor.

«Si tout va bien, le conseil des ministres devrait regarder le dossier demain (mercredi). Pour ce qui est de la situation financière, on a soumis des options au C.A. pour un redressement. Présentement, on attend un décision du gouvernement, mais la Ville a bien mis le bâtiment aux enchères».

Enfin, la situation du campus de l’UQTR à Drummondville progresse.

«Ça avance bien, on est conforme à l’échéancier présentement. Notre objectif est toujours une ouverture en septembre 2015 dont la première année comprendrait 750 étudiants, pour atteindre 1 500 en 2020», a détaillé Nadia Ghazzali.