Catherine Dufresne demande à Sylvie Tardif et à Yves Lévesque de chiffrer leurs engagements

Débutant l’avant-dernière semaine de campagne électorale à Trois-Rivières, la candidate à la mairie de Trois-Rivières Catherine Dufresne se questionne sur les coûts des engagements de Sylvie Tardif et d’Yves Lévesque durant la présente campagne. @R :«À ce jour, notre équipe a compté pour près de 17 millions $ de promesses électorales de la part de Madame Tardif, allant de l’accès gratuit à l’Ile St-Quentin, à un marché public payé à 100 % par les contribuables pour finalement proposer de doubler le budget de pavage à travers la ville. Parmi ses promesses électorales, Madame Tardif a aussi présenté des dépenses additionnelles au niveau des mesures pour l’épandage biologique contre les moustiques et offrir la gratuité au niveau des permis pour le déneigement. Seulement le gel de taxes est pour moi une mesure non seulement irréaliste dans le contexte du niveau d’endettement de la ville, mais aussi une mesure irresponsable», a qualifié Mme Dufresne. Selon elle, Yves Lévesque n’est pas en reste, avec ses promesses de bâtir une maison des aînés et un incubateur qui coûte à lui seul près de 5 millions de dollars. Madame Dufresne qualifie « d’un pas dans la bonne direction » la mesure de réduction de 20 millions $ de la dette de la ville de Trois-Rivières annoncée par Monsieur Lévesque, dette qui s’élève à 372 millions, mais demande aussi des précisions sur les sacrifices que Monsieur Lévesque va imposer aux Trifluviens pour arriver à cet objectif. « Il n’y a rien de magique lorsque l’on administre une ville et l’argent ne pousse pas dans les arbres. En début d’exercice financier, il y a entre 85 et 90 % des dépenses qui sont déjà prévisibles, comme les salaires, le déneigement, l’administration générale et j’en passe. La marge de manœuvre est très mince lorsque nous offrons des services de proximité de qualité aux citoyens», a commenté Mme Dufresne. «Ma question est simple à Monsieur Lévesque et Madame Tardif : Vous allez couper où ? Dans quels groupes de l’âge d’or ? Dans quels groupes communautaires ? Dans quels services ? Ces promesses qui font référence à de la vieille politique risquent de sacrifier notre qualité de vie pour plusieurs années. C’est irresponsable ! », explique Mme Dufresne. Catherine Dufresne soutient que les Trifluviens ont le droit de savoir comment seront financées les promesses afin de faire un choix éclairé le 3 novembre prochain et rappelle que la gestion d’une ville ne ressemble en rien à la gestion d’un OSBL, ni à celle d’une entreprise.