Le chef de cabinet du maire quitte son poste

AFFAIRES MUNICIPALES. Le chef de cabinet du maire Yves Lévesque, Roger D. Landry quittera son poste.

«Après l’élection, Roger m’a dit qu’il était prêt à partir à ma convenance. On était rendu là», confie le maire Yves Lévesque en le remerciant pour son implication depuis toutes ces années.

Par le passé, Roger D. Landry a été président et éditeur du quotidien La Presse de 1980 à 2000. Il a également été directeur marketing des Expos de Montréal. C’est à lui que l’on doit la mascotte Youppi! Il s’est joint à l’équipe d’Yves Lévesque il y a près de 13 ans.

Ce départ annonce également le retour de deux anciens conseillers qui travailleront à mi-temps dans l’équipe du cabinet du maire. René Goyette et André Noël agiront respectivement à titre de Directeur de cabinet et Directeur des relations politiques.

Ensemble, les deux hommes cumulent 37 ans d’expérience en politique municipale. Le poste a été scindé en deux essentiellement car ceux-ci ne voulaient pas revenir à temps plein.

Du même coup, cela permettra une économie sur le plan du salaire. Les deux salaires totaliseront 125 000$, comparativement à environ 141 000$ pour le précédent poste de chef de cabinet.

«L’arrivée de René Goyette et d’André Noël sera un atout pour les nouveaux élus. Ils connaissent bien le chemin parcouru ces dernières années, ainsi que le fonctionnement de la machine municipale. Ils connaissent également les fonctionnaires», souligne le maire.

René Goyette assurera un rôle davantage administratif au cabinet du maire, tandis qu’André Noël sera surtout en relation avec les élus.

Prime de transition

MM. Goyette et Noël avaient reçu une prime de transition au terme des précédentes élections municipales. Ils touchent cette prime depuis six mois.

«Il reste encore six mois à leur prime. Dans l’entente signée avec la Ville, c’est un nouveau défi pour eux. On leur laisse la prime pour les six prochains mois. Si tout va bien après ces six mois, il y aura un remboursement de la moitié de la prime totale. C’est un essai de part et d’autre», explique M. Lévesque.