Éric Lord candidat à la mairie

Le directeur général de Culture Mauricie, Éric Lord, a convié les médias trifluviens à un point de presse au cours duquel il a confirmé sa candidature à la mairie de Trois-Rivières.

M. Lord avait également caressé ce projet lors de l’élection 2013.

«En tant que directeur général de Culture Mauricie, j’ai travaillé au développement culturel de notre région et j’ai tissé de nombreuses alliances avec des partenaires majeurs comme l’UQTR, Tourisme Mauricie, la Chambre de commerce et le Pôle de l’économie sociale de la Mauricie. J’ai été appelé à siéger à de nombreuses instances, notamment à titre de vice-président de la Conférence régionale des élus de la Mauricie. Toutes ces expériences m’ont amené à acquérir une connaissance fine des processus décisionnels politiques», confie-t-il d’entrée de jeu.

«C’est ce qui m’amène à vous annoncer mon grand projet, soit celui de me mettre au service des citoyens et devenir le prochain maire de Trois-Rivières. Pour réaliser ce projet, j’amorce aujourd’hui une démarche de consultation et de mobilisation bénévole des citoyens pour échanger avec eux sur les enjeux importants du développement.»

Monsieur Lord a confié qu’il avait songé à la mairie trifluvienne en 2013.

«J’ai cette volonté de très longue date. En 2013, je m’étais dit que j’allais, un jour, représenter les citoyens. J’ai eu une réflexion, mais je n’étais pas prêt à l’époque avec une jeune famille. En 2017, je ne me sentais pas tout à fait prêt encore. Et vous connaissez le contexte avec Yves Lévesque avec qui j’avais eu une altercation publique. Je ne voulais pas être perçu comme quelqu’un de revanchard, qui voulait prendre sa revanche en me présentant contre lui. Je trouve le contexte actuel beaucoup plus intéressant, et le fait que ce soit un siège vacant aussi, car vous savez, de déloger un maire en place est extrêmement difficile dans le monde municipal», ajoute-t-il.

«Je sais que ça va être difficile et que c’est un défi énorme. Je ne suis pas un politicien professionnel et j’ai tout à découvrir dans cet univers-là. Il faut ramener les citoyens au cœur du processus décisionnel. On est plus à l’étape de se lancer dans de vastes projets d’infrastructures qui auront un impact sur le compte de taxes. Nous devons maintenir un positionnement avantageux et un avantage concurrentiel que nous avons sur toutes les villes du Québec. Avec le bagage d’expérience et de connaissances que j’ai, et la vision que j’ai, en plus de mes qualités de leader, je pense que ma place est à la mairie.»

M. Lord a affirmé qu’il avait déjà une équipe derrière lui, une équipe qu’il a lui-même qualifiée d’appeler à grandir.

«J’ai une petite équipe pour l’instant et je vais travailler là-dessus dans les prochaines semaines. Je tiens à rappeler que c’est le début d’un processus. Comme tous les autres candidats, on a été pris de court avec une annonce en plein temps des Fêtes alors ça bouscule tout le monde. C’est ce qui en fait une élection particulière, car habituellement, une élection se prépare de longue date, ce qui ne sera pas le cas cette année.»

«Je vais interpeller les gens et rencontrer les citoyens pour raffiner ma réflexion, pour éventuellement développer un programme électoral et faire des propositions pour les citoyens de Trois-Rivières.»

Le directeur général de Culture Mauricie s’est également prononcé sur le conseil de ville actuel.

«Je connais plusieurs membres du conseil. Ce sont des gens qui sont là pour de bonnes raisons. On le voit que l’absence de leadership, dû au fait qu’il n’y ait pas de maire, les place dans un contexte difficile et j’ai très hâte de travailler avec ces gens-là. Actuellement, on a besoin d’un nouveau leadership, et d’un leadership positif et rassembleur», explique-t-il.

«Pour faire du développement, il faut avoir une vision commune et c’est ce que je suis capable d’amener. Vous savez, j’ai une carrière de 30 ans et je suis à la tête de Culture Mauricie, qui est un organisme de regroupement, depuis une douzaine d’années. Comme président du Réseau du conseil de la culture, je suis appelé à travailler avec plusieurs personnes et à regrouper des gens. Travailler avec 15 leaders régionaux, qui ont tous leurs idées arrêtées, c’est un défi, mais c’est un défi que j’aime faire. J’aime échanger, j’aime débattre et j’aime la confrontation des idées. J’ai la prétention de penser que j’ai le talent pour faire travailler les gens ensemble. Je suis convaincu de la pertinence et de l’importance de l’intelligence collective», a-t-il conclu.