Pyrrhotite: Québec solidaire s’engage à soutenir les victimes

ÉLECTION. Steven Roy Cullen et François Poisson, respectivement candidats de Québec solidaire dans les circonscriptions de Champlain et de Nicolet-Bécancour, ont profité de leur rencontre avec la Coalition d’aide aux victimes de la pyrrhotite (CAVP) pour s’engager à soutenir les victimes de la pyrrhotite.

Concrètement, les candidats solidaires se sont engagés à maintenir et même étendre le programme d’aide financière actuellement en vigueur pour soutenir les victimes dont les fondations des maisons sont affectées par un taux de pyrrhotite en deçà du seuil 0,23 %.

«En-deçà du seuil de 0,23 % de contamination à la pyrrhotite, les victimes n’ont droit à aucune aide financière. Pourtant, elles subissent les mêmes conséquences que celles dont les fondations sont contaminées au-dessus de ce seuil. Le principe de solidarité sociale devrait nous guider dans l’administration du programme d’aide financière. Ces gens-là ont besoin d’un soutien», affirme M. Roy Cullen.

Les candidats solidaires ont aussi souligné le besoin de relancer la recherche afin de savoir plus précisément à partir de quel seuil la pyrrhotite commence à affecter le béton.

«Les données scientifiques découlant de la recherche vont nous permettre, à défaut d’être un pays indépendant, de mettre la pression sur le gouvernement fédéral pour qu’il révise enfin la norme sur les agrégats de béton. D’ailleurs, j’ai appris que le Conseil national de recherches du Canada (CNRC) pourrait lancer une vaste étude sur le sujet prochainement. Si c’est le cas, je m’en réjouis», indique M. Poisson.

Les candidats souhaitent également financer les tests de pyrrhotite à même le programme d’aide financière bonifié par tous les bâtiments potentiellement affectés par l’agrégat contaminé.

Selon les estimations de la CAVP, environ 8 000 résidences sont susceptibles d’être affectées par la pyrrhotite dans la région. À l’heure actuelle, les fondations d’approximativement 4 000 d’entre elles ont été testées pour la contamination à la pyrrhotite. Afin de bien mesurer l’ampleur de la catastrophe, il faudrait tester les 4 000 résidences restantes.