Jeunes en Action confirme sa raison d’être

COMMUNAUTÉ. L’équipe mauricienne du Campus de l’Université de Montréal a remis ses bourses pour la 11e édition des Prix Bourses de reconnaissance pour l’implication communautaire (BRIC). Cinq projets ont été présentés et Jeunes en Action 2017 a remporté la palme.

Le projet Jeunes en Action a donc mérité une bourse de 2000$. Celui-ci a été mis en place pour les jeunes de 5 à 12 ans provenant de milieux sociaux défavorisés et a pour objectif, entre autres, de les éduquer et de les sensibiliser aux bonnes habitudes.

«On est vraiment content! C’est une belle reconnaissance et une belle sécurité pour poursuivre notre projet. On avait obtenu le deuxième prix l’an dernier avec l’école Saint-Paul, alors on l’emporte cette année avec l’école Sainte-Thérèse», explique Sarah Brunelle, co-instigatrice du projet.

«Je suis étudiante en médecine et j’ai démarré ça avec Julie Côté-Leclerc après que nous ayons vu une étude qui expliquait que trois personnes sur quatre du domaine de la santé proviennent de milieux favorisés. On s’est donc intéressé aux jeunes de milieux défavorisés», précise-t-elle.

«C’est une tape dans le dos qui vient nous dire qu’il faut continuer le projet, ajoute Mme Leclerc. C’est important d’allumer l’étincelle dans les yeux des jeunes afin qu’ils puissent eux aussi envisager des études dans le domaine de la santé.»

Cette année, c’est l’école Sainte-Thérèse, de Trois-Rivières qui a bénéficié de cette implication étudiante. Plusieurs activités ont eu lieu auprès des élèves tout au long de l’année.

Il y a eu, entre autres, une initiation au soccer et au dekhockey avec des joueurs professionnels, une matinée de yoga, une activité de santé mentale et de bien-être et une clinique de zoothérapie.

Marie-Ève Nault était venu à la rencontre des jeunes lors de la journée d’initiation au soccer et au dekhockey. Photo Jonathan Cossette

«Les jeunes ont aussi reçu la visite de nutritionnistes avec qui ils ont fait la conception de collations santé et économiques. Des dentistes et hygiénistes dentaires sont aussi venus examiner les élèves, de même que d’autres professionnels de la santé qui sont venus parler de leur profession. Ensuite, les jeunes avaient à préparer une mise en scène pour expérimenter la profession», indique Mme Brunelle.

Un sondage effectué en début d’année stipulait que seulement 15% des élèves envisageaient des études dans le domaine de la santé, comparativement à 39% à la fin de l’année.

Mme Leclerc et Mme Brunelle ont tenu à remercier les bénévoles impliqués dans les diverses activités. Grâce à eux, les jeunes demeurent la priorité numéro un.

Et si des personnes se disaient intéressées à reproduire ledit projet ailleurs dans la région? «Si d’autres gens veulent partir un projet comme le nôtre, nous serions prêts à s’asseoir avec eux et à leur expliquer le concept, sans aucun doute», conclut Mme Leclerc.