Le Festival de la poésie de plus en plus connu à l’international

ÉVÉNEMENT. Des poètes provenant d’un trentaine de pays dans le monde sont venus à Trois-Rivières dans le cadre du Festival international de la poésie.

Cette année, des poètes de la Mauritanie, du Nigéria, de la Pologne et de la Galice sont venus pour la première fois en sol trifluvien pour prendre part au Festival qui est de plus en plus connu au-delà de nos frontières.

«Lorsque nous sommes allés remettre le Prix Jaimes-Sabines/Gatien-Lapointe à Maria Baranda, au Mexique, il y a eu 35 quotidiens de 5 pays hispanophones qui en ont parlé, indique le président Gaston Bellemare. Ç’a été toute une visibilité pour le Festival et pour la ville de Trois-Rivières».

Ceci s’est d’ailleurs traduit par des retombées concrètes, cet automne, puisque des touristes provenant du Mexique et de la Colombie sont débarqués à Trois-Rivières. «Il y en a aussi d’Europe, de l’Ontario, du Nouveau-Brunswick, de la Rive-Sud de Montréal, de Québec, du Saguenay, d’Abitibi, de la Gaspésie, et de toutes les régions du Québec. Ils viennent juste pour ça. Parce qu’ils aiment la poésie et qu’ils veulent être avec les poètes.»

Gaston Bellemare était d’ailleurs très heureux de la qualité d’écoute des festivaliers, pour qui la règle du silence s’impose pour les 160 lectures publiques qui se font dans des endroits publiques. «C’est ce qui permet au poète de faire passer l’émotion et les frissons avec ses mots, insiste-t-il. C’est une partie importante du Festival, parce que ça représente 160 de nos 335 activités».

Comme à l’habitude, le Festival se poursuivra pendant encore un mois avec des expositions de toiles accompagnées de poèmes, dont celle de Monique Mercier au Musée Pierre Boucher. «C’est une chercheuse de lumière. Elle a 80 ans et ce sont des toiles de toute sa vie qu’elle nous présente», indique le président.

C’est d’ici la fin de l’année que l’organisation sera en mesure de rendre son bilan final sur l’achalandage. Déjà, on note une augmentation de l’ordre de 10% à 12% de la participation au concours littéraire.