La campagne électorale fédérale est lancée

C’est maintenant officiel: les Canadiens seront conviés aux urnes le 20 septembre pour voter pour le prochain gouvernement fédéral.

La gouverneure générale a dissous le parlement dimanche matin, déclenchant la campagne électorale d’un océan à l’autre. La campagne sera d’une durée de cinq semaines.

À Trois-Rivières, Yves Lévesque est le candidat désigné par le Parti conservateur du Canada. Il s’agira de la deuxième tentative de l’ancien maire de la ville de se faire élire comme député à la Chambre des communes. En 2019, il avait terminé troisième, derrière le Bloc Québécois et le Parti libéral.

« On avait perdu aux mains de Louise Charbonneau. Maintenant, on ne l’a pas vue depuis. L’avez-vous vue? On a bien scoré à Trois-Rivières et mon retour démontre que je ne suis pas un opportuniste, mais bien que je le fais pour la bonne raison », indiquait Yves Lévesque lors de l’annonce de sa candidature.

De leur côté, les Libéraux misent, cette fois-ci, sur l’ancien éditorialiste au Nouvelliste Martin Francoeur pour ravir la circonscription. Officiellement investi depuis le 16 août, M. Francoeur souhaite « donner une voix forte à Trois-Rivières à Ottawa ».

« Je ne trouve pas normal que des gens de Trois-Rivières décident d’aller cogner à la porte du député voisin parce qu’il siège au gouvernement plutôt que d’aller cogner à la porte de son propre député », soulignait le candidat le soir de son investiture.

Adis Simidzija tentera, quant à lui, de se faire élire sous la bannière du Nouveau Parti démocratique. M. Simidzija est le directeur de l’organisme Des livres et des réfugiés. Il s’était auparavant présenté comme candidat du Parti vert du Québec aux dernières élections provinciales. M. Simidzija compte aborder les enjeux fédéraux dans une perspective très proche de la réalité de la circonscription, notamment en présentant un mini-programme électoral spécifique à Trois-Rivières.

Du côté du Bloc Québécois, la députée Louise Charbonneau avait déjà annoncé qu’elle ne se présenterait pas aux élections. Faute de la tenue d’une assemblée d’investiture, l’éthicien René Villemure sera vraisemblablement le candidat choisi.

«  »J’ai choisi le Bloc Québécois parce que nos idées sont les bienvenues et j’ai choisi Trois-Rivières parce que c’est mon port d’attache. Je crois pouvoir amener aux Trifluviens mon expérience unique », a-t-il témoigné le jour de l’annonce de sa candidature à l’investiture.

Coup d’oeil dans Berthier-Maskinongé

Dans la circonscription de Berthier-Maskinongé, Yves Perron (Bloc Québécois) tentera de se faire réélire comme député sous les couleurs du Bloc Québécois. Durant son mandat, il a notamment défendu le modèle agricole québécois de la gestion de l’offre. M. Perron agira également à titre de président de la campagne pour le parti.

Le Parti Conservateur du Canada mise sur Léo Soulières. Natif de Sainte-Geneviève-de-Berthier, où il habite toujours la ferme familiale, M. Soulières a successivement été représentant, président et négociateur syndical. Reconnu pour son implication dans le milieu, il remplit actuellement un troisième mandat à titre de conseiller municipal de Sainte-Geneviève-de-Berthier.

Au moment de mettre sous presse, des rumeurs laissaient entendre que l’ancienne députée Ruth Ellen Brosseau serait sur les rangs pour le NPD. Mme Brosseau a été députée de Berthier-Maskinongé durant deux mandats, avant de perdre son élection en 2019. Une déclaration de Mme Brosseau était attendue sous peu.

C’est l’avocat Alexandre Bellemare qui tentera de se faire élire sous la bannière libérale.

Notons que le Parti Vert du Canada n’avait pas encore annoncé de candidats dans les circonscriptions de Trois-Rivières et de Berthier-Maskinongé.

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