Barrette enthousiaste pour la Mauricie

POLITIQUE.De passage à Trois-Rivières dans le cadre du conseil national du Parti libéral du Québec, le ministre de la Santé, Gaétan Barrette, s’est dit enthousiaste des discussions qu’il a entretenues avec les gestionnaires mauriciens du réseau de la santé.

S’il est conscient que son projet de loi 10 sur la réorganisation du réseau de la santé a reçu un accueil passablement timide à certains endroits, Gaétan Barrette croit maintenant qu’après coup, tout le monde –ou presque- regarde dans la même direction.

«Je ne suis pas surpris qu’à la première lecture, les gens aient trouvé ça raide, mais je suis agréablement surpris de voir que les gestionnaires du réseau aient trouvé que c’est une bonne idée, que ce sera bon pour tout le monde et qu’ils veuillent aller de l’avant», a-t-il lancé.

Comme ailleurs, mais particulièrement en Mauricie, le ministre croit que les patients de la région doivent et peuvent avoir des services améliorés.

«On doit faire en sorte de donner plus d’accès aux soins, particulièrement en-dehors des heures normales. Il faut aussi, comme à plusieurs endroits, améliorer les soins de première ligne. Beaucoup d’efforts sont mis de l’avant par tous les membres du personnel hospitalier dans la région, mais la situation n’est pas idéale», convient-il.

À Trois-Rivières, plusieurs ont hâte de connaître le sort qui sera réservé au Centre Cloutier-Durivage. L’endroit, qui semble posséder plusieurs qualificatifs d’une superclinique, pourrait devoir attendre son tour.

«La situation à Cloutier-Durivage est la même que lorsque nous sommes arrivés au pouvoir. Les supercliniques seront annoncées prochainement, mais certaines sont plus près que d’autres. La bonne nouvelle pour Cloutier-Durivage, c’est qu’il n’y a pas beaucoup d’aménagements à faire. Par contre, on se retrouve dans une situation non-uniforme où certains endroits partent d’un changement de mission, comme Cloutier-Durivage, alors que d’autres, partent de zéro parce qu’elles n’ont pas de bâtisse», a-t-il confié, sans préciser d’échéancier pour l’établissement.