Sensibiliser les jeunes à l’herbe à poux

SENSIBILISATION. La coordonnatrice du projet de contrôle de l’herbe à poux était de passage ce matin à l’école Richelieu, dans le secteur de Trois-Rivières-Ouest. Les enfants du camp de jour Richelieu avaient droit à une formation sur l’herbe à poux, comme ce fut le cas pour d’autres camps de jour tout au long de la semaine.

Les enfants des camps de jour reçoivent la formation afin qu’ils puissent ensuite reconnaître la plante, programme mis sur pied par la Direction des loisirs et des services communautaires de la Ville de Trois-Rivières.

«L’évènement fait partie de la campagne de mobilisation de l’herbe à poux. On se promène du lundi au vendredi dans 16 camps de jour et on fait de la mobilisation, donc on arrache de l’herbe à poux. Il y a aussi de la sensibilisation qui est faite, donc un dix minutes théorie pour leur apprendre à reconnaître la plante. Nous expliquons les symptômes et pourquoi il est important de l’arracher pour les allergies», souligne Késia Lagacé, coordonnatrice du projet de contrôle de l’herbe à poux de Trois-Rivières.

«Il faut apprendre à faire la différence entre l’herbe à poux et l’herbe à puce. L’herbe à poux est reliée à la rhinite allergique, c’est-à-dire les allergies que l’on peut avoir face au pollen qui s’installe dans les bourgeons de la plante et qui éclot en août. Il ne peut pas y avoir de réactions cutanées sur la peau, contrairement à l’herbe à puce. Si l’on y touche, on peut avoir des réactions cutanées primaires ou secondaires, dont des rougeurs et ça peut aller jusqu’à des petits gonflements.»

«On se promène de camp de jour à camp de jour et on peut avoir entre 30 et 100 jeunes à rencontrer. L’activité dure environ une heure et avait lieu du 21 au 25 juillet. On se munit de petites loupes et on part en explorateur. C’est plaisant pour les enfants qui s’amusent tout en apprenant. On leur distribue un petit accroche-porte à remettre aux parents alors on passe l’information jusqu’à la maison», conclut-elle.