Une passion bien transmise

CANOT. Le canotier Yves Proulx est fier des succès de son fils Christophe, qui a terminé au troisième rang de la Classique de canots avec Mathieu St-Pierre l’an dernier. Est-ce que les amateurs auront la chance de revoir les Proulx ensemble pour une dernière course?

Le jeune Christophe Proulx a pris part à sa première Classique de canots en compagnie de son père Yves, qui lui a progressivement fait connaître son sport. «Mon but a toujours été de lui transmettre ma passion. Il veut continuer de progresser et je crois que je lui ai appris à ne pas faire les erreurs que d’autres vont commettre. C’est un canotier qui est resté humble et qui est généreux de son temps pour donner des explications à n’importe qui. Il a de la facilité à expliquer les choses», a raconté l’ancien président de l’Association des coureurs en canot de la Mauricie.

Son fils a énormément appris au cours des deux dernières années. «Avec le recul, faire ma première Classique de canots en 2012 a été vraiment intelligent. Je l’ai trouvée difficile, mais vraiment le fun. Ça a été une belle course. Il m’a montré beaucoup et aujourd’hui, c’est à moi de lui amener de la technique avec ce que je vois au Club de canotage ou sur ce que j’observe en vidéo», a expliqué Christophe.

Dans quelques années, le nom de Christophe Proulx pourrait bien se retrouver sur le trophée de la Classique de canots. «Les prochains gagnants de la Classique de canots, ce sont les Christophe Proulx, Samuel Frigon ou même Steve Lepage. Ils viendront après la génération des Mathieu Pellerin, Guillaume Blais et Mathieu St-Pierre», n’hésite pas à lancé Yves Proulx.

Ce dernier aimerait bien avoir l’occasion de faire la distance La Tuque/Trois-Rivières avec son fils à nouveau. «Je n’ai pas de partenaire pour l’instant, mais comme je dis, il n’y a jamais rien de bouclé d’avance. Plusieurs personnes m’ont demandé pour le Michigan, mais je ne leur ai pas donné de réponse. Si jamais Christophe n’a personne pour la Classique de canots, j’aimerais bien en faire une dernière avec lui», a-t-il laissé tomber.

Le futur est reluisant

Lorsqu’on lui demande ce qu’il pense des nouvelles initiatives de la Classique des canots, Yves Proulx n’a que de bons mots. «J’ai une très bonne opinion du groupe en place. J’ai senti leur intérêt immédiatement après la dernière Classique, car il voulait travailler de concert avec les canotiers. Ça m’avait jeté par terre lorsque les dirigeants m’avaient demandé pour me rencontrer. J’ai bien confiance».