Robe soleil et bottes de pluie

LIVRE. C’est après sa lecture du roman «Gin tonic et concombre» de Rafaële Germain que Johanne Pronovost a éprouvé une envie incontrôlable d’écrire.

«J’écoute beaucoup de films de fille, mais je lis peu. Je n’ai pratiquement pas lu de chick lit, mais dès que j’ai terminé la lecture de Gin tonic et concombre, j’ai découvert que je voulais écrire! J’ai toujours été une rêveuse professionnelle. J’aime regarder au loin pendant des heures et inventer des histoires. J’ai donc commencé à les mettre sur papier», raconte l’auteure trifluvienne.

Au printemps, elle a publié son deuxième roman de chick lit intitulé Robe soleil et bottes de pluie. Les lectrices feront la connaissance de Julianne Bournival, nouvelle employée chez Côté cour, Côté jardin, malgré son incompétence en aménagement paysager.

Celles qui ont lu son précédent roman Caps d’acier et talons hauts retrouveront avec bonheur Élizabeth et son chum, entre autres. «Je reprends la compagnie du premier livre. Je voulais que la nouvelle héroïne travaille avec Élizabeth et qu’elle rencontre les personnages que j’aimais», précise l’auteure.

C’est d’ailleurs un véritable coup de foudre amical entre Élizabeth et Julianne! Cette dernière sera également prise au cœur d’un triangle amoureux, mais s’en tiendra-t-elle seulement à sa théorie des gars «moyens» comme Mathis ou se laissera-t-elle séduire par le beau et grand Bertrand, au risque de se faire briser le cœur?

«J’ai découvert l’issue du triangle amoureux en l’écrivant! Je ne travaille pas avec un plan et, jusqu’à présent, ça fonctionne. J’aime me laisser guider par mes idées. En écrivant comme ça, tu te surprends. Ça ne peut pas faire autrement que de surprendre le lecteur aussi», souligne-t-elle.

Un nouveau roman cet hiver

Johanne Pronovost publiera un nouveau livre à l’hiver. «Quand l’amour change d’adresse» regroupera l’histoire de six à sept personnages et sera écrit au «je». «C’est un défi différent. Je n’ai pas 300 pages pour approfondir un seul personnage. Je dois tous les rendre intéressants rapidement. Ça me permet aussi d’écrire plus de personnages masculins. Avec les gars, je me permets d’écrire sur un ton différent», conclut l’auteure.

Dans l’avenir, elle souhaite aussi aborder d’autres genres littéraires. C’est à suivre.

Robe soleil et bottes de pluie | Éditions de Mortagne | 376 pages | Disponible en librairie

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Résumé

Inexplicable mais vrai : le coup de foudre amical existe ! Élizabeth et moi en sommes la preuve vivante. Elle a réussi à convaincre son chum de m’engager moi, Julianne Bournival, chez Côté cour, Côté jardin, même si je suis incompétente en aménagement paysager. J’aime bien mes nouveaux collègues, mais pour Bertrand, le chef d’équipe, on repassera ! Il me tape royalement sur les nerfs à toujours vouloir que j’enfile d’horribles pantalons Big Bill et des bottes Kodiak pour travailler. Qu’est-ce qu’il a contre mes robes soleil et mes bottes de pluie ?!?

De toute façon, moi, un blond aux yeux bleu ciel – bronzé, musclé, haut de six pieds – qui pourrait être quart-arrière, ça ne me fait ni chaud ni froid ! C’est connu : un beau gars, ça te brise le coeur comme un sauvage pis ça t’abandonne en larmes, soûle morte avec ta bulle de morve au bord du nez, pour aller rejoindre une

Christina siliconée. Je préfère m’en tenir à ma théorie des gars « laites »… hum… MOYENS. Mathis en est l’exemple parfait. Celui-là peut sacrer son camp si ça lui chante, j’en aurai rien à cirer. Il peut même triper sur une Christina… elle voudra jamais rien savoir de lui. Économie de kleenex et de rhum-punch pour moi !