60 heures pour repenser le Musée québécois de culture populaire

MUSÉE. C’est en fin de semaine que se tenait la deuxième édition du projet Festi’O’Muse au Musée québécois de culture populaire. Vingt-cinq étudiants de muséologie ont pris part à cet événement.

L’objectif était de trouver des solutions à des problématiques soulevées par la direction du Musée. Regroupés en équipes, les étudiants ont eu 60 heures pour travailler sur les défis lancés par le Musée québécois de culture populaire. Les projets étaient présentés à la direction du Musée dimanche à l’occasion du 5 à 7.

«J’ai trouvé que c’était génial comme expérience parce que c’était une occasion de travailler autrement et d’ouvrir nos horizons. Ça nous poussait à sortir de notre zone de confort», mentionne Geneviève Senécal, participante.

«Le contact avec les autres était intéressant parce que ça nous apportait des idées différentes et des façons différentes d’aborder certaines questions. On avait aussi la chance de partager nos idées avec des professionnels du milieu», ajoute Nancy Martel, qui participait pour la deuxième fois au projet Festi’O’Muse.

Divers chantiers de travail

Deux chantiers portaient sur la médiation culturelle avec les plus jeunes et les moins jeunes, un sur la conservation, un autre sur les expositions et un dernier sur l’intégration urbaine du Musée dans la communauté, notamment par la philanthropie.

«Il y a notamment une équipe qui a travaillé sur le côté architectural de l’extérieur de la bâtisse», indique Noémie La Rue Lapierre, cofondatrice de Festi’O’Muse.

Les participants provenaient du Collège Montmorency, de l’Université du Québec en Outaouais, de l’Université du Québec à Montréal, de l’Université de Montréal, de l’Université du Québec à Trois-Rivières, ainsi que de l’Université Laval.

Rappelons que la première édition du projet Festi’O’Muse s’est tenue au Musée d’histoire et d’archéologie de Montréal.