Denis Dupont honoré pour son implication bénévole

Bénévole dévoué, Denis Dupont a reçu, en avril, un prix Hommage bénévolat-Québec de la part du ministre de l’Emploi et de la Solidarité sociale, François Blais.

Ce prix est remis à des personnes et des organismes qui se sont démarqués par leur engagement, la qualité et la richesse de leurs actions. Bien connu en Mauricie et particulièrement à Sainte-Anne-de-la-Pérade, M. Dupont est affectueusement surnommé «Toto».

Pendant 35 ans, il a été animateur à la vie étudiante à l’école secondaire Le Tremplin, à Sainte-Geneviève-de-Batiscan. Il a pris sa retraite en 2010 et, depuis, il est plus occupé que jamais. «Je savais que je voulais faire du bénévolat à ma retraite, mais je ne pensais pas que j’allais en faire autant, lance-t-il à la blague. Depuis que je suis retraité, j’ai un agenda, ce que je n’avais pas avant.»

Maintenant âgé de 60 ans, Denis Dupont fait du bénévolat depuis qu’il a 9 ans. «J’habitais à Trois-Rivières et j’avais donné mon nom pour faire partie de la brigade scolaire, raconte-t-il. C’était ma première implication bénévole. Je suis déménagé à Sainte-Anne l’année suivante et je n’ai jamais arrêté de m’impliquer.»  

À son départ à la retraite, en 2010, l’auditorium de l’école a été nommé en son nom. «Les gens sont souvent surpris de ça parce que je ne suis pas mort. Moi non plus, je ne m’attendais pas à ça. C’est encore touchant de voir ça. Je me demande tout le temps si j’ai fait assez de choses pour mériter ça. C’est spécial de me dire que je vais laisser ma marque à cette école. J’y ai investi beaucoup de temps, c’est certain, mais ça me touche et me marque encore. C’est une très belle reconnaissance», souligne M. Dupont.

Une histoire de famille

Le bénévolat chez les Dupont, c’est une histoire de famille. «Mon frère André, qui était journaliste sportif à TVA, a été ma plus grande inspiration dans la vie, confie M. Dupont. Il était impliqué dans toutes sortes de choses, alors j’ai toujours suivi sa trace. Mes parents étaient aussi impliqués. C’est de famille.»

Difficile pour lui de calculer combien d’heures par semaine il investit dans ses divers projets. «Je dirais entre 15 et 20 heures. Je le fais sans compter, je ne m’en rends pas compte. Il y a des périodes plus intenses. En 2017 avec les fêtes du 350e de Sainte-Anne, ça va être très intense.»

Le Relais pour la vie de la MRC des Chenaux, qui a eu lieu à Sainte-Anne-de-la-Pérade il y a deux ans, l’a particulièrement marqué. «De voir et de rencontrer les personnes qui ont ou qui ont eu le cancer, ça m’a beaucoup touché, se souvient-il. Mon frère André était malade du cancer à cette époque. La situation, jumelée à la cause, ça m’a marqué. J’ai adoré travaillé pour cet événement.»

Ce qu’il aime le plus du bénévolat, c’est le contact avec les gens, la convivialité, les belles relations développées et l’aide apportée. «Jamais je ne me suis dit sérieusement qu’il fallait que j’arrête. J’ai la possibilité de le faire et la santé pour le faire, alors je veux continuer tant que je vais être en forme», conclut-il.