Appel aux sentinelles pour lutter contre les abus

LUTTE. Les 39 organismes membres de La Table de concertation «Abus auprès des aînés» de la Mauricie se mobilisent pour que des personnes bénévoles, établies dans leur milieu, puissent permettre d’identifier des situations de maltraitance envers les aînés. Celles-ci sont appelées à jouer le rôle de «sentinelle».

La Table de concertation «Abus auprès des aînés» a annoncé l’obtention de deux subventions pour un total de plus de 75 000$. Ce montant provient la CRÉ (Conférence régionale des élus) et de la FADOQ Mauricie, aussi partenaire dans ce projet.

«Nous voulons que les sentinelles soient implantées dans l’ensemble de la région, soit à Trois-Rivières, Shawinigan, La Tuque, Maskinongé, Mékinac et Des Chenaux. On espère récolter entre 70 et 80 sentinelles sur l’ensemble du territoire», souligne André Lecomte, président de la Table.

Qui devient sentinelle?

«On appelle une sentinelle un intervenant de proximité provenant d’une association, d’un organisme communautaire ou même d’un bénévole oeuvrant dans un établissement de santé. Il peut aussi s’agir d’un professionnel ou d’un salarié à l’emploi d’une organisation», ajoute-t-il.

Ce projet est d’une durée d’un an et fait partie du Plan d’action régional pour lutter contre la maltraitance.

«Une personne intéressée participera d’abord à des ateliers de formation, soit des rencontres au cours desquelles elle sera informée de l’ensemble de ce qui touche la maltraitance, des types de maltraitance ou des facteurs de risque. Des rencontres auront aussi lieu regroupant des professionnels. Notre référence sera le  »Guide de référence pour contrer la maltraitance envers les personnes aînées »», conclut M. Lecomte.

Président d’honneur

Le président d’honneur des activités du 25e anniversaire de la Fondation est le ministre Jean-Denis Girard, député de Trois-Rivières.

«J’ai accepté avec plaisir la présidence d’honneur! La Table, c’est 39 organismes qui luttent, surtout ici où on a le plus haut taux d’aînés sur le territoire. J’ai moi-même été longtemps dans le secteur financier. J’ai vu disparaître des comptes de banque et on a dû signaler pour protéger des aînés. Il faut continuer de les protéger!», souligne. M. Girard.