La Paix, s’il-vous-plaît

Plus de 35 000 personnes sont attendues du 9 au 17 août au Sanctuaire Notre-Dame-du-Cap dans le cadre de la cinquième édition du Festival de l’Assomption pour célébrer la paix, la foi et la joie.

Plusieurs originalités seront proposées dès le premier week-end, dont un concert spirituel au piano, le 9 août, qui permettra de découvrir saint François d’Assise.

Le premier spectacle extérieur aura lieu le lendemain soir, avec le groupe Los Missionnarios, un groupe composé de quatre prêtres musiciens, puis le 11 août, les religieuses Ursulines animeront une célébration du feu de l’Esprit dans la basilique.

L’entrée dans la fête de l’Assomption gagnera en intensité à compter du 14 août, quand cinq prestations musicales se tiendront sur quatre jours, notamment avec des chorales créoles et gospel.

Le John Littleton Show viendra clore le volet musical du festival en offrant de la musique spirituelle des années ’70.

Le sanctuaire misera par ailleurs sur la thématique «La paix s.v.p.», un leitmotiv finement choisi dans l’optique d’un contexte mondial qui semble plus tendu que jamais. Neuf invités, des pères, des frères, des sœurs et des abbés aborderont neuf aspects reliés à la paix.

«Des célébrations, des chants, des flambeaux et des temps de silence exprimeront notre "s’il-vous-plaît" à Dieu et à Marie pour qu’advienne cette paix», a souligné le coordonnateur du festival, Simon Bournival.

Le Festival sera aussi l’occasion parfaite de souligner les 50 ans d’existence de la basilique Notre-Dame-du-Cap, alors qu’une messe solennelle d’action de grâce sera célébrée.

«Cette basilique est un véritable lieu sacré. Les foules qui y sont passées depuis 50 ans l’ont marqué de la foi chrétienne, de sa prière et de ses rites. Son style architectural, sa grandeur et son dôme intérieur évoquent en moi une autre basilique dans un lieu saint, celle de Nazareth. Réjouissons-nous de cet héritage extraordinaire. Réjouissons-nous aussi du tourisme religieux et spirituel qui s’effectue en ce lieu sacré. Plusieurs me le disent : cette basilique a une grande valeur patrimoniale, religieuse et culturelle. Pour tout cela, j’affirme que c’est un lieu où il fait bon venir et même revenir», a souligné le père Yoland Ouellet, recteur du Sanctuaire.