Blitz de stérilisation à la SPA Mauricie

Une trentaine d’animaux de la SPA Mauricie ont été stérilisés aujourd’hui à l’occasion de la deuxième édition de la Journée nationale de stérilisation des animaux du Québec.

Cette journée permettra de sensibiliser l’ensemble de la population à l’importance et aux bienfaits de la stérilisation des chats et des chiens afin de réduire le nombre d’animaux non-désirés qui aboutissent dans les refuges.

«On a environ 900 chiennes et chattes enregistrées dans nos dossiers qui ne sont pas stérilisées. Si ces animaux avaient des portées, assez rapidement, en l’espace d’un an, on pourrait avoir 15 000 animaux de plus. La surpopulation, ça vient vite et la seule façon de pouvoir la gérer, c’est de stériliser ces animaux», explique Anne Marsan, vétérinaire à la SPA Mauricie.

«Tous nos animaux en adoption sont stérilisés. Même les lapins ne partent pas sans être stérilisés, depuis un an», ajoute-t-elle.

Dans la région, l’hôpital vétérinaire Rive-Nord, l’Hôpital vétérinaire de Houssart, l’hôpital vétérinaire Val Mauricie et l’hôpital vétérinaire de Grand-Mère ont également stérilisé des animaux de la SPA Mauricie au cours de la journée.

«Il faut réaliser que la stérilisation des animaux de compagnie, et ils sont encore des milliers à arpenter rues et ruelles de Trois-Rivières et Shawinigan, et des différentes municipalités de la région, la stérilisation, donc, représente un investissement à moyen et long terme qui a un impact positif sur le budget familial», souligne Serge Marquis, directeur de la SPA Mauricie.

20% des chats adoptés trouvés dans l’environnement

En 2013, ce sont environ 458 000 chats et 272 000 chiens de tous âges qui ont été adoptés dans l’ensemble du Québec, d’après un sondage Léger commandé par l’Association des médecins vétérinaires du Québec.

Du nombre, 17% des répondants ont adopté un chat provenant d’un organisme tel que la SPA. En contrepartie, seulement 10 % vont se déplacer pour visiter, par exemple, les SPA/SPCA, refuges ou commerces.

Par contre, 20 % des Québécois avouent avoir trouvé leur chat dans l’environnement (ville et campagne).

Les résultats démontrent que 43 % des Québécois ont recours désormais à Internet pour chercher de l’information menant au lieu d’adoption de chiens ou de chats.