Mauvais cheval pour le maire Lévesque

POLITIQUE. Il n’y a pas que le candidat libéral dans Trois-Rivières qui a festoyé trop rapidement. Visiblement très heureux, le maire de la ville, Yves Lévesque, est venu féliciter en personne Yvon Boivin de sa victoire à son local électoral, alors qu’il restait encore plusieurs votes à compter. Petit bémol, les résultats officiels de la campagne électorale ont réélu le néo-démocrate, Robert Aubin.

 Jusqu’à la toute fin, le 20 octobre vers 1h30 du matin, la lutte aura été très chaude entre les deux candidats. Si Yvon Boivin menait le peloton à 23h, hier soir, c’est Robert Aubin qui a surpris tout le monde en franchissant la ligne d’arrivée avec moins de 1 000 votes d’écart. Les 15 dernières boîtes auront été en sa faveur!

Un renversement imprévisible qui aura pris de cours le maire Lévesque. Ce dernier y était allé d’un discours enflammé envers le candidat libéral qu’il croyait assurer de l’emporter.

«Depuis 1988, on était dans l’opposition. Je suis maire depuis 1999 et jamais je n’ai appelé mon député de l’opposition. Malheureusement, c’est comme ça! Ce sont de bonnes personnes, mais pour faire avancer des dossiers, cela nous prend un député au pouvoir et un député avec du mordant. Je connais très bien M. Boivin et il en a. C’est quelqu’un qui, lorsqu’il croit en quelque chose, il va défendre sa position jusqu’à la fin. C’est ça que ça nous prend!», a déclaré M. Lévesque.

Les citoyens ont parlé et ont choisi de faire à nouveau confiance à Robert Aubin, en poste depuis 2011.

Comme le dirait le célèbre joueur de baseball, Yogi Berra, «ce n’est pas fini tant que ce n’est pas fini».