Québec solidaire mise sur une relance économique des régions

POLITIQUE. Québec solidaire tenait son Conseil général en fin de semaine à l’école secondaire Chavigny. Alors que l’on parle chaque jour des mesures d’austérité, la formation politique mise sur la relance économique des régions.

Président et porte-parole de Québec solidaire, Andrés Fontecilla dénonce les coupures budgétaires visant les organismes de développement économique local tels que les centres locaux de développement (CLD).

«Ces organismes sont essentiels pour la croissance et les emplois des régions, affirme M. Fontecilla. Le gouvernement est en train de détruire les emplois dans nos régions. Ce n’est pas un projet comme le Plan Nord qui va ramener la croissance économique dans des régions comme la Mauricie.»

Le président de Québec solidaire défend cette position en mettant de l’avant la situation économique de la Mauricie. «L’emploi au Québec, c’est surtout les petites et moyennes entreprises (PME) et le gouvernement vient sabrer dans l’appui et le soutien à ce secteur vital pour l’emploi, dénonce M. Fontecilla. C’est très important pour la Mauricie qui vit une période difficile avec les nombreuses fermetures, comme la centrale Gentilly-2 et Rio Tinto à Shawinigan.»

Le défi de Québec solidaire en Mauricie

Alors que les libéraux de Philippe Couillard ont été élus partout dans la région, quel est le défi de Québec solidaire pour convaincre les électeurs en Mauricie?

«Je crois que les gens qui s’attendaient à voir leurs préoccupations rencontrées par le gouvernement libéral doivent être très déçus, en Mauricie comme ailleurs», mentionne d’entrée de jeu Amir Khadir, député de Mercier.

«Il y a d’autres façons de penser l’économie en soutenant la transition verte, le développement en région, en misant sur les PME et en misant sur des programmes de soutien aux municipalités. Il y a aussi l’économie de proximité comme la ferme familiale», énumère ce dernier.

M. Khadir soutient que les trois secteurs créant le plus d’emplois sont l’agriculture, le transport collectif ainsi que la construction et la rénovation domiciliaire. «Ce sont des chantiers d’avenir, des chantiers écologiques qui permettraient de moins gaspiller d’énergie et de miser davantage sur le travail fait en région», conclut-il.