InterVal et le CSSS de Trois-Rivières unis contre la douleur chronique

Un pas supplémentaire a été franchi dans la création d’un centre régional en gestion de la douleur chronique, hier soir. On a également appris que le centre sera désigné par le consortium «CSSS de Trois-Rivières et Centre de réadaptation en déficience physique InterVal».

Ces deux organisations ont été choisies pour former le consortium pour, entre autres, leur portée régionale. Le Centre de réadaptation InterVal est notamment présent dans plusieurs villes de la Mauricie et du Centre-du-Québec.

Tel qu’annoncé par L’Hebdo Journal la semaine dernière, ce centre regroupera une équipe multidisciplinaire, permettant aux services touchant à la douleur chronique d’être réunis en un même lieu.

C’est le ministère de la Santé et des Services sociaux qui a demandé aux régions de se doter de tels centres en gestion de la douleur chronique. Celui de la Mauricie/Centre-du-Québec est parmi les projets les plus avancés, ce qui laisse deviner que la désignation officielle par le gouvernement ne devrait pas trop tarder.

Partout dans la région

La résolution adoptée hier par le conseil d’administration de l’Agence de la santé et des services sociaux Mauricie/Centre-du-Québec fait état que les unités satellites en gestion de la douleur dans cinq CSSS de la région seront reliées à ce consortium.

Les unités satellites en question sont celle des CSSS de Bécancour-Nicolet-Yamaska, Drummond, d’Arthabaska-et-de-l’Érable, de l’Énergie et du Haut-Saint-Maurice.

Des interventions spécialisées et interdisciplinaires de deuxième ligne y seront pratiquées en lien avec les intervenants et médecins de la première ligne et avec les services ultraspécialisés des centre d’Expertise des RUIS lorsque la complexité de la problématique le requiert.

«Il faut voir la douleur chronique comme une condition chronique qui affecte toutes les sphères du fonctionnement d’une personne. Ça a un effet quotidien, tout comme sur le travail et la santé mentale. On prend en charge la douleur chronique en pensant à la personne dans sa globalité», précise Josée Massicotte, agente de recherche et de planification à l’Agence et personne en charge du dossier.

Ce modèle de continuum de services en douleur chronique vise à améliorer l’Accès et le suivi des personnes atteintes et, lorsque possible, à prévenir la chronicisation de la douleur par des interventions interdisciplinaires de première ligne efficaces.

Des partenariats avec les organismes et associations aidant les personnes aux prises avec des douleurs chroniques sont également envisagés.

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